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Les ex-agents de la BGD en appellent à la bonne volonté de “maman Sylvia”

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Alors que les ex-agents de la Banque Gabonaises de développement (BGD) broient du noir depuis 2 ans, leurs regards se tournent vers la famille présidentielle pour le paiement de leur droits légaux. En effet, cette situation est consécutive à la fermeture et la liquidation de l’institution bancaire.

Après avoir usé des stratégies de sit-in devant le siège du Trésor public au centre-ville pour réclamer le paiement du reliquat de leurs droits légaux et salaires. Les ex-agents de la BGD comptent désormais sur l’intervention de la famille présidentielle pour régler leurs situations en cette fin d’année 2021.

«Jusqu’à ce jour, nous réclamons l’argent que l’Etat nous doit aux ex-agents de la BGD. Nous interpellons ici la première dame, parce qu’il y a une centaine de femmes qui ont des problèmes de santé, des enfants à scolariser. Parmi les agents, il y a, d’ailleurs, trois qui sont décédées, du fait qu’elles n’ont pas pu se soigner par manque de moyens», a déploré un ex-agent désemparé. Et de poursuivre, «Nous ne sommes plus salariés et avec la situation de la Covid-19, nous sommes à la maison sans la moindre activité. Nous comptons sur la bonne volonté de maman Sylvia».

Selon les ex-agents, le paiement tarde du fait que la Commission bancaire de l’Afrique centrale de procéder aux règlements alors que le juge commissaire a déjà signé l’accord de paiement. Toutefois, la question qui taraude les esprits reste les véritables raisons de la faillite de l’institution, précise “La Cigale enchantée” (N°0054).

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