Politique
Hervé OPIANGAH sollicite la tenue d’un forum économique pour “rétablir la confiance” des gabonais
C’est dans un contexte particulièrement marqué par la paupérisation progressive des populations, exagérée par la crise sanitaire de la Covid-19, que le député de Mounana, dans le Haut-Ogooué, Hervé Patrick OPIANGAH a sollicité dans une lettre ouverte la tenue d’un forum réunissant l’ensemble des forces de la Nation. Cela, dans l’optique de favoriser le rétablissement de la confiance des gabonais en leurs institutions, favorisée par la crise économique à laquelle le pays est en proie.
Un «impératif catégorique», selon le président de l’Union pour la démocratie et l’initiative sociale (UDIS), pour emmener l’ensemble des forces vives du pays à réfléchir sur les questions économiques et sociales, afin d’apporter des solutions concrètes aux préoccupations des populations gabonaises. En mettant de côté leurs différences idéologiques et leurs clivages. Pour qu’à l’issue, «un climat social apaisé, propice à la mise en œuvre des grandes décisions arrêtées d’un commun accord en vue d’une relance dynamique de l’économie nationale».
En effet, insiste la lettre ouverte «tout observateur attentif constate que personne ne fait plus confiance à personne ; on aborde et traite les problèmes dans la suspicion, la méfiance et les procès d’intention. La parole officielle peine à s’imposer… On ne peut rien bâtir de solide et de durable. Le rétablissement de la confiance entre acteurs devient un impératif catégorique, qui passe par un dialogue empreint de franchise et de vérité, dénué d’a prioris, de condescendance et de mépris».
L’appel patriotique lancé par Hervé Patrick OPIANGAH aux allures d’une «thérapie par l’Économie» veut donner des outils aux autorités pour rétablir l’espoir. Car, le Gabon recèle de la matière grise requise et des compétences suffisantes qui, mieux utilisées, peuvent lui être plus profitables. Et cette conférence ne saurait être reine de plus qu’un dialogue «constructif, participatif et fécondant», qui contribuera à dépassionner et décrisper le débat social national, et le vivre-ensemble des Gabonais.