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États-Unis: Jean-Claude OKONGO LANDJI et Jibril ADAMU condamnés pour trafic de drogues
Le tribunal pour le district sud de New York a reconnu coupable le gabono-américain, Jean Claude OKONGO LANDJI et Jibril ADAMU, Nigérian, tout deux âgés de 58 ans et pilotes, pour les faits de trafic de drogue dans l’aviation et l’utilisation d’avion immatriculé aux États-Unis pour transporter des tonnes de cocaïne entre l’Amérique du Sud, l’Afrique et l’Europe, le 24 octobre 2021. Un délit qui est passible d’une peine minimale obligatoire de 10 ans de prison et d’une peine maximale d’emprisonnement à perpétuité.
Selon les faits remontant en octobre 2017, LANDJI, ADAMU et d’autres ont décidé d’utiliser un jet privé Gulfstream G2 et d’autres aéronefs pour effectuer des vols non-enregistrés aux États-Unis pour la distribution de plusieurs tonnes de cocaïne en Amérique du Sud, en Afrique, en Europe et ailleurs, à décharger sur des pistes clandestines y compris les sites de débarquement dans le désert du Sahara. Après le déchargement de la cocaïne en Afrique, les deux compères ont prévu d’utiliser l’activité aéronautique de LANDJI, incorporée dans l’État de Géorgie, comme couverture pour les vols de contrebande de cocaïne vers l’Europe et ailleurs.
«Jean-Claude Okongo Landji et Jibril Adamu ont cherché à exploiter leurs capacités en tant que pilotes et à utiliser le jet privé de Landji pour faire passer clandestinement des tonnes de cocaïne de l’Amérique du Sud à l’Afrique de l’Ouest, en Europe et ailleurs. En supposant qu’ils seraient en mesure de faire des courses régulières vers l’Europe, au sens figuré sous le radar, LANDJI et ADAMU furent arrêtés en Croatie à la fin d’un vol d’essai initial en 2018. Ils attendent maintenant la sentence pour leur crime», a déclaré le procureur des États-Unis pour le district sud de New York, Damian WILLIAMS.
En rappel, tel que l’indique “The United states attorney office southern district of New York”, LANDJI avait accepté d’utiliser sa compagnie pour organiser des vols «VIP» en apparence légitimes vers l’Europe en dissimulant des quantités de plusieurs tonnes de cocaïne cachées à bord pour une distribution plus poussée dans les pays européens. De plus, les deux trafiquants ont cherché en particulier à échapper à l’examen de la Brigade des stupéfiants (DEA), des forces de l’ordre américaines, et ont discuté de méthodes pour éviter le système de justice américain. Par exemple, lors de réunions enregistrées en 2018, LANDJI a accepté de faire le trafic de cocaïne par avion avec un co-conspirateur qui a averti, «si vous mettez un kilo dans un avion immatriculé aux États-Unis, c’est la même chose [] que de le mettre […] Madison Square Garden à New York. C’est la même chose. Pour le système de justice».