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Rapatriement de Yann BAHOU du Gabon: “discourtoise”, “véhémente et pas du tout coopérative”, elle aurait cru que sa notoriété serait un passe-droit

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Pour reprendre le titre d’une célèbre émission de télévision occidentale, “Tout le monde en parle”. L’entrée expéditive de l’animatrice de la radio-télé ivoirienne Yann BAHOU a suscité des débats aussi houleux, indignés qu’amusants. Et pour cause, elle aurait agrémenté le récit de son bref séjour en terre gabonaise de quelques non-dits et exagérations, à l’origine d’un tohu-bohu sur la toile. Ceci, alors que l’animatrice ivoirienne a été en contradiction totale avec les conditions d’entrée en territoire gabonais  dans le cadre d’une visite familiale. 

De nombreux témoins parmi les fonctionnaires de la Direction générale de la documentation et de l’immigration à Libreville ont témoigné de ce que Yann BAHOU s’est montrée très peu «coopérative». Tant et si bien qu’elle a fait face à l’inflexibilité des agents qui n’ont fait qu’appliquer le droit, qui, s’accordent-ils, est le même pour tous. 

«Pour obtenir une autorisation d’entrée, y compris dans le cadre d’une visite familiale, la demande doit être effectuée par l’hôte au Gabon auprès de la Direction générale de la documentation et de l’immigration à Libreville», indique un haut responsable de la Direction générale de la documentation et de l’immigration au Gabon (DGDI). Par ailleurs, «le visiteur doit présenter une copie de la demande à l’embarquement, au départ de l’aéroport. Elle est ensuite échangée, à l’arrivée au Gabon, contre l’autorisation d’entrée», précise le haut-fonctionnaire.

Mais alors qu’aucune demande préalable n’avait été émise au sujet de Yann BAHOU au Gabon, arrivée à Libreville sans son autorisation d’entrée, l’intéressée «s’est montrée discourtoise et véhémente et pas du tout coopérative», a avoué un agent qui aurait vécu toute la scène. Rappelant toutefois que «les choses se sont passées de manière très différente de ce dont on a pu lire sur internet et les réseaux sociaux».

Quoiqu’il en soit, il semble que le visiteur de courte durée aurait tenté de «profiter de leur notoriété pour obtenir des passe-droit». Alors que l’ivoirienne ne se serait pas mise à jour de l’ensemble des démarches à effectuer avant d’envisager la destination Gabon.

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