Economie
Gabon /Contrat d’apprentissage: l’ONE présente le “nouveau mode de formation” choisi par l’État aux assureurs
C’est dans la salle dédiée au dialogue public-privé de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) que les professionnels des assurances et courtage ont été reçus, ce 6 août 2021. Invités à prendre connaissance des nouvelles dispositions du code du travail concernant l’emploi des jeunes, les participants ont notamment été briefés sur les réformes des contrats jeunes, nouveau mode de formation plébiscité par les autorités gabonaises.
Au cours de la séance qu’il a présidée, le directeur général de l’Office national de l’emploi (ONE), par ailleurs chef de file de la Taskforce “Programme de facilitation de l’accès à l’emploi”, Hans Landry IVALA s’est épanché sur les particularités des deux (2) nouveaux dispositifs d’accompagnement à l’emploi des jeunes. Plus convenables aux objectifs du Plan d’accélération de la transformation (PAT), ceux-ci prévoient des temps de formation en alternance entre le centre de formation et l’entreprise d’accueil.
«Il y a des dispositifs de deux ordres. Il y a ceux qui concernent les apprentis. Ce sont des dispositifs qui permettent de répondre au problème d’inadéquation formation-emploi (…) C’est un type de formation qui imbrique directement l’offre pédagogique et les réalités du métier, puisque la formation se fait en alternance. Un temps de formation pratique en entreprise pour permettre vraiment l’acquisition des savoir-faire métiers et un temps de formation théorique dans une école», a-t-il précisé. Indiquant par ailleurs que «c’est le nouveau mode de formation dans lequel l’État veut se lancer», car le mode actuel a montré ses limites.
Engagé à accompagner les autorités à améliorer l’employabilité des jeunes nationaux, le président de la Fédération gabonaise du secteur des assurances et de réassurance (Fegasa), Andrew GWODOG dit avoir «apprécié à sa juste valeur, l’ensemble des explications qui ont été données, qui permet aujourd’hui de revisiter ce que nous faisons aujourd’hui en matière d’employabilité des jeunes». Laquelle espère-t-il sera plus accrue au fil des années.
Permettre à 20 000 jeunes de bénéficier annuellement d’un programme d’accompagnement à l’emploi, à l’horizon 2023 et faire mieux que l’ancien dispositif du Contrat d’apprentissage jeunesse (CAJ). Lequel a permis entre le 2 novembre 2016 et le 1er août 2021, à 5 480 jeunes de bénéficier de cette immersion professionnelle, avec un taux d’insertion de 31,7%, soient 1 203 apprentis désormais salariés.