Justice

Gabon: et si la justice passait du silence à la transparence ?

Publié

sur

Motus et bouche cousue, tel un mot d’ordre au sein de l’administration judiciaire, qui se terre dans un silence assourdissant, sur des affaires qui concerne le peuple gabonais. Alors que sous d’autres cieux, il n’est pas rare de voir les hommes de lois, procureurs et avocats, responsables de police se livrer aux jeux de questions-réponses des journalistes, notamment au sortir des audiences. 

Afrique du Sud, Angleterre, États-Unis, France, Rwanda, autant de nations qui ont choisi de médiatiser les affaires ou loques, pour en informer le plus grand nombre. En Belgique, à la Cour pénale internationale (CPI), le procès de l’ancien président ivoirien Laurent GBAGBO a d’ailleurs été transmis en direct. Mais alors, qu’en est-il du Gabon ? 

Sur le territoire, toutes les affaires semblent frappées du sceau de la confidentialité, les populations n’ont aucune information et les autorités judiciaires elles semblent se soustraire de leur devoir d’explication auprès des justiciables. Quant à la presse tenue d’informer les citoyens, elle doit se rendre au palais de justice pour y obtenir des informations, qu’elle pourrait exploiter avec un peu de chance, si elle n’y est pas exclue. 

Lever l’opacité qui sied sur les affaires judiciaires, permettrait aux populations de mieux les appréhender. Il appartient donc au ministère de la Justice d’ Erlyne Antonella NDEMBET épouse DAMAS, de se plier à cet exercice de transparence afin d’informer régulièrement les populations et que la justice gagne en épaisseur.

Quitter la version mobile