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Gabon /grève au CHUL: 200 millions de Fcfa pour régler 8 mois de quotes-parts impayées

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Lors d’une rencontre avec le Comité de trésorerie et la Directrice générale, Marie Thérèse Vane OBIANG-NDONG, du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), jeudi 3 juin 2021, un accord a été conclu sur le règlement de 8 mois d’impayés de quote-parts, en 4 mensualités, pour un montant total de 200 millions de francs. Cette enveloppe permettra sans doute d’apaiser le mouvement observé par les sages-femmes du CHUL qui ont procédé à la fermeture de la salle d’accouchement pour réclamer 15 mois d’impayés de leurs quotes-parts ainsi que l’amélioration de leurs conditions de travail.

Au terme de ces échanges entre la responsable du centre hospitalier et son comité de trésorerie, un moratoire précisant le règlement desdits impayés, a été approuvé par les deux parties. Lesquelles évitent de donner lieu au mouvement de se renforcer notamment en cette période de crise sanitaire. 

«Ces arriérés de 2020 doivent tous être payés dans les meilleurs délais (…) Et ce, sans préjudice sur le versement des quotes-parts de l’année en cours ; au fur et à mesure du reversement des ristournes de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) auxquelles est adossée ladite prime», a réagit la responsable du CHUL. 

Le paiement, selon des sources internes, se fera suivant «un moratoire de règlement des huit mois concernés, en 4 mensualités, soit une enveloppe globale d’un peu plus de 200 millions de francs CFA, excepté le mois d’avril 2020 en paiement». 

En ce qui concerne l’amélioration de travail, tel que le mentionne le quotidien “L’Union” (N°13 639), la DG a précisé qu’une maternité sera dans peu de temps aménagée dans le nouveau bâtiment de l’ancien service de traumatologie, où sont en train d’être installés une salle d’accouchement et un bloc opératoire, avec des conditions d’exercice et des commodités de séjour bien plus humaines. Espérons que les autorités sanitaires trouvent enfin des solutions durables à ces crises que traversent les structures dont ils ont la charge au Gabon.

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