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Port-Gentil: “non-lieu” pour la femme qui a gardé, pendant 1 an, le cadavre de son mari à la maison

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C’est la décision qui a été rendue, récemment par le tribunal de Port-Gentil, dans l’affaire de B.M.M.B, accusée de s’être rendue coupable de la mort de son époux, le pasteur Pascal NGOMA, après que son corps a été retrouvé dans le lit conjugal, un an après sa mort. La prévenue, jugée en incapacité mentale, a bénéficié d’un non-lieu, en application de l’article 50 du Code pénal qui traite des causes d’irresponsabilité en matière pénale.

Jugé peu normal le fait qu’un individu doté de toutes ses facultés mentales puisse cohabiter avec un cadavre pendant près d’un an, les autorités judiciaires ont prescrit pour la veuve, une prise en charge psychologique, du fait d’une incapacité mentale, confirmée par un rapport médical. Celle-ci soutenue par le fait qu’elle pense porter depuis 14 mois maintenant une grossesse multiple. 

En effet, a confié une source proche du dossier à nos confrères du quotidien “L’Union” (N°13 617), B.M.M.B continue de proclamer «qu’elle est enceinte de 4 enfants de son conjoint et que sa grossesse de 14 mois arrivera bientôt à terme». 

Si un non-lieu semblait s’imposer dans cette affaire désormais «classée», au regard de ce qui précède, il est désormais urgent pour B.M.M.B d’entamer un suivi médical sur le long terme, afin de recouvrer un équilibre psychologique. Lequel nécessiterait un soutien des siens auprès desquels elle semble devenue “persona non grata”. 

Pour rappel, un an après sa disparition le 07 avril 2020, le cadavre du pasteur Émile Pascal NGOMA a été retrouvé au domicile qu’il partageait avec son épouse, dans la chambre conjugale, le 07 avril dernier. L’épouse qui prétextait régulièrement que l’homme de foi, de 56 ans était en voyage ou en jeûne, vivait au quotidien avec son corps sans vie et en état de putréfaction avancée.

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