International

Gabon /Conseil des droits de l’homme de l’ONU: Erlyne Antonela NDEMBET rappelle les efforts pour les droits des mineurs

Publié

sur

Le Ministre de la justice, garde des Sceaux et chargé des droits de l’homme du Gabon, Erlyne Antonela NDEMBET DAMAS, a pris part à la 46ème session régulière du Conseil des droits de l’Homme de l’Organisation des nations unies (ONU). Lors de son allocution ce mercredi 24 février 2021, elle a relevé les efforts du Gabon en matière de protection des mineurs notamment à travers les mesures prises pour améliorer la situation des mineurs détenus et en faveur des enfants sans acte de naissance.

Débutant son propos par un sujet particulièrement cher au Conseil, Erlyne Antonela NDEMBET DAMAS a évoqué la question des droits de l’enfant. À ce sujet, elle a souligné que «le Gouvernement [de mon pays], dans le but de renforcer les mécanismes de prévention et de prise en charge des mineurs victimes de violences, a mis à la disposition des populations, lors de la commémoration de la Journée Internationale des Droits de l’Enfant, un Centre d’Appel gratuit, qui permet aux victimes et aux témoins, par leurs dénonciations, de déclencher l’action publique en vue de la sauvegarde de l’intégrité des enfants victimes de maltraitance, de discrimination et de marginalisation».

Poursuivant dans la même veine, le garde des Sceaux a affirmé que le pays avait ainsi «renforcé le dispositif de prise en charge des mineurs en conflit avec la loi, notamment avec la création, au sein de la Prison Centrale de Libreville, d’un Centre d’Examen leur permettant de préparer les diplômes nationaux de fin de cycle Primaire et Secondaire», ceci grâce à «la collaboration avec certains partenaires onusiens, comme l’UNICEF et l’UNESCO, [qui] a abouti à la mise en place des programmes de réinsertion des jeunes en fin de peine avec la création d’un Centre multimédia et la réhabilitation de divers ateliers d’apprentissage des métiers».

«Ces initiatives en faveur des mineurs concernent également les autres détenus, dont les conditions d’incarcération sont améliorées progressivement avec les réhabilitations et extensions en cours et à venir dans différentes prisons du pays.
Au-delà de la question des mineurs en conflit avec la loi, nous avons lancé un vaste programme d’établissement des jugements supplétifs d’actes de naissance en faveur de nombreux enfants actuellement sans identité», a également souligné Erlyne Antonela NDEMBET DAMAS.

Quitter la version mobile