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Remboursement de la dette: Le Gabon aurait besoin d’un nouveau programme avec le FMI 

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Au regard de la situation économique particulièrement sensible du Gabon, l’agence Fitch a indiqué dans une note publiée le 17 février 2021, que pour honorer au remboursement de la dette dans les délais impartis, l’État gabonais devra se lancer dans un nouveau programme avec le Fonds monétaire international (FMI). 

En effet, les caisses publiques ferait face à des risques de liquidités, qui pourrait entamer sa capacité à rembourser sa dette à temps. Et si l’agence de notation a évoqué cette hypothèse c’est que celle-ci pourrait bien constituer un point d’appui financier pour le Gabon. 

«Fitch estime que l’absence prolongée d’un nouveau programme du FMI augmenterait les risques pour la capacité du Gabon à rembourser sa dette en temps opportun. Le Gabon aura besoin de décaissements de prêts d’appui budgétaire auprès des créanciers extérieurs d’environ 3,5% du PIB pour répondre à ses besoins de financement. Notre scénario de base est qu’un programme [avec le FMI] sera mis en place, mais il y a des risques», a indiqué la note de l’agence. 

Toutefois, précise-t-elle, «le bilan du Gabon indique que des retards sont probables et pourraient entraîner des tensions de liquidité, même s’il entre dans un nouveau programme du FMI et identifie un financement supplémentaire suffisant pour couvrir ses besoins 2021-2022. Il a toujours eu recours à l’accumulation d’arriérés pendant les périodes de bas prix du pétrole, y compris les arriérés extérieurs. Fitch pense qu’il «est probable que le Gabon ait accumulé de nouveaux arriérés extérieurs en 2020».

En attendant la conclusion d’un nouveau contrat avec le FMI, le ministère de l’Economie a indiqué en janvier 2021, que le seuil communautaire d’endettement fixé à 70% par les autorités de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) avait déjà été dépassé. L’encours de la dette conventionnée du Gabon étant de 5907 milliards de Fcfa et celui de la dette non conventionnée à 521 milliards de Fcfa, soit un encours total de 6428 milliards de Fcfa. 

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