Faits Divers
Port-Gentil: Un chef de village violait régulièrement les 2 filles de sa défunte fille
Jean Louis IPENAGA, 65 ans, chef du village de Batanga, est actuellement en détention à la prison du Château de Port-Gentil, dans l’Ogooué-Maritime. Il est accusé d’avoir abusé sexuellement des deux jeunes filles de sa défunte fille, âgée de 10 et 11 ans. Un calvaire qui a duré pendant près d’un an.
Les fillettes, confiées à leur grand-père suite au décès de leur mère, vont être placées en internat. Elles ne regagnaient le domicile de ce dernier que lors des grandes vacances scolaires. Selon les faits rapportés par l’“Agence Gabonaise de Presse” (AGP), tout aurait commencé en août 2020.
Ce serait au cours de cette période, que Jean Louis IPENAGA a profité des deux mineures en les violant. Non sans intimer l’ordre à ses victimes de garder le silence au risque de représailles. Lors de son audition, le bourreau incestueux a expliqué les faits. «J’ai demandé à la petite de venir me retrouver dans ma chambre. Quand elle est arrivée, j’ai fermé la porte derrière elle, puis je lui ai dit de s’allonger sur le lit et de se déshabiller», a-t-il relaté avant d’ajouter «Moi aussi je me suis déshabillé à mon tour, puis je suis passé à l’acte».
Un calvaire pour les deux orphelines qui ne pouvait pas être pire si en plus de leur grand-père, deux oncles se sont également rendus coupables d’abus sexuels sur elles. L’un étant décédé depuis, l’autre a été interpellé et a raconté : «En sortant d’une réunion de travail j’ai trouvé la petite toute seule au salon. Je lui ai dit d’aller me prendre un téléphone dans la chambre et l’ai suivie. Puis je lui ai exigé d’enlever ses vêtements. C’est quand j’ai vu la petite nue que j’ai eu un sentiment de culpabilité et de remords. Je lui ai dit tout de suite de remettre ses habits et de sortir de la chambre».
Une version démentie par les fillettes qui ont vécu une situation cauchemardesque aux mains de leurs ascendants. C’est une tragédie qui aurait pu continuer indéfiniment n’eut été la diligence et la lucidité d’une de leurs tantes, qui les interrogea sur leurs fréquentes douleurs au bas-ventre. En dernier ressort, les gamines vont se confier à cette dernière, qui alertera ensuite les autorités de gendarmerie.