Politique
Gabon: Michel-Philippe NZE tourne en dérision les détracteurs du PDG
Le secrétaire national chargé des Arguments et de la riposte au Parti démocratique Gabonais (PDG) s’est fendu d’une publication hier mardi 19 janvier 2021 sur Facebook. Dans son post kilométrique, ce dernier a moqué non sans sarcasme les critiques qui fusaient quant à l’organisation des primaires au sein de la formation politique d’Ali BONGO, qu’il considère avoir été un succès, tandis que l’opposition ne peut s’enorgueillir d’une telle avancée.
Le journaliste et expert en communication stratégique a eu une cible toute trouvée dans sa diatribe digitale: les «censeurs autoproclamés de la bonne conscience et de la bonne gouvernance au Gabon» selon ses propres mots, qui ont osé minimiser l’impact des primaires dans le fonctionnement du PDG. Mieux, pour ce dernier, le parti de masse n’a pas de leçon à recevoir des formations politiques qui ne peuvent se targuer au moins du même exemple de «démocratie participative» en interne.
«À ceux-là qui parlent de démocratie de façade, de nous démontrer par la preuve, combien de formations politiques au Gabon et même en Afrique ont-elles choisi d’introduire une certaine dose de démocratie participative dans leurs mécanismes de désignation de candidats à des fonctions éligibles locales ou nationales ? S’agissant du Gabon, nous savons qu’il n’y en a aucun, en dépit des incantations des uns et des autres quant à leur dévotion clamée et réclamée à cor et à cri sur tous les toits, à la démocratie. Certains ont même choisi d’en faire carrément leur appellation comme pour conjurer leur incapacité à être de vrais démocrates, sans que cela ne les incite à tenir des concertations ouvertes pour décider qui sera candidat à telle ou telle autre élection. À tous les coups, c’est le fondateur, le grand gourou, qui décide en tout et pour tous», a-t-on pu lire dans sa publication.
Des piques en particulier lancées selon “Gabonreview”, à l’Union nationale (UN), dont il a pointé «l’incapacité notoire et pathétique […] à s’accorder sur le nom de son nouveau président suite au retrait de son président en fonction (Zacharie MYBOTO, ndlr)». «Au lieu d’en rire au PDG, nous ressentons plutôt une certaine amertume de voir ces partis politiques dont les dirigeants sont tous issus de l’ancien PDG, incapables de faire les mutations auxquelles «l’ancêtre» PDG a procédé avec un succès certain à savoir, démocratiser et moderniser son fonctionnement ainsi que sa gestion des homme», a-t-il conclu.