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OSSOUKA RAPONDA: “Plus de 50% de notre consommation alimentaire doit être produite localement d’ici 2025”

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Le 18 janvier dernier, lors de son allocution à l’ouverture du séminaire gouvernemental, sur le plan d’accélération de la transformation 2021-2023, le Premier ministre Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA a indiqué son ambition de booster l’économie gabonaise et améliorer son modèle social. Pour y parvenir le Numéro 1 du gouvernement entend atteindre plusieurs objectifs dont produire localement plus de 50% de la consommation alimentaire du Gabon d’ici 2025. 

En effet, durant son discours après avoir effectué un diagnostic économique et social, le Chef du gouvernement a indiqué sa volonté d’accélérer de nouveaux moteurs de croissance, en améliorant le modèle social gabonais. Pour Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA  le Gabon doit produire localement plus de 50% de ses denrées alimentaires consommées sur le territoire, et accélérer la création de nouveaux emplois dans l’optique de réduire le seuil de pauvreté et faire émerger une classe moyenne forte. «Plus de 50% de notre consommation alimentaire doit être produite localement d’ici 2025. Et, nous devons faire tomber le pourcentage de la population vivant sous le seuil de pauvreté à moins de 25% de la population, contre 35% aujourd’hui». 

Ainsi, les objectifs susmentionnés s’inscrivent dans un contexte global de diversification de l’appareil productif d’une économie fortement dépendante du secteur pétrolier. En effet, 33% des richesses produites au Gabon proviennent de “l’Or noir”. Pour le locataire de la Primature, le plan d’accélération et de transformation doit permettre de faire passer le poids du secteur pétrolier en dessous de 20% du Produit intérieur brut (PIB) gabonais. 

En somme, afin de réaliser ces objectifs, Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA entend s’appuyer sur 3 leviers essentiels. D’abord un pivot économique, afin de faire du secteur forêt-bois et de l’agriculture les nouveaux piliers de l’économie gabonaise. Puis, un pivot catalyseur de croissance dans le but d’optimiser la politique d’investissement en ce qui concerne les infrastructures logistiques, les routes et la production de l’eau. Enfin, le dernier pivot, basé sur le volet social, ambitionne de renforcer les services publics, d’améliorer l’accompagnement à l’employabilité et l’autonomisation des jeunes.

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