International
Ces pays qui refusent, pour l’instant, de reconnaître la victoire de Joe BIDEN
De nombreux pays et leaders politiques dans le monde, y compris africains, ont déjà félicité le candidat démocrate Joe BIDEN suite au scrutin électoral du 3 novembre dernier dont il est sorti victorieux avec sa colistière Kamala HARRIS. Mais déjà le voisin mexicain s’est refusé à reconnaître l’ancien Vice-président de Barack OBAMA comme président avant les résultats définitifs de l’élection. D’autres pays également adoptent jusqu’à présent la même réserve.
La Russie dit attendre également les résultats officiels. La Chine a simplement pris acte de l’issue du scrutin. Le Brésil du président Jair BOLSONARO, rejette catégoriquement la victoire de Joe BIDEN. À ces voix dissonantes du concert harmonieux des nations qui ont déjà pris langue avec le “president-elect” des États-Unis, s’ajoute celle de Andres Manuel LOPEZ OBRADO, le président mexicain, quo préfère pour sa part s’abstenir, et attendre que les recours judiciaires introduits par le président sortant, Donald TRUMP, soient réglés.
Il a déclaré ainsi qu’il était trop tôt, et que son pays n’était «pas une colonie», pour s’exécuter aussitôt. «Nous ne pouvons pas reconnaître un gouvernement qui n’est pas encore légalement et légitimement constitué», a déclaré le chef d’Etat, lui-même très familier avec les accusations de fraudes électorales, après deux défaites aux présidentielles de son pays, en 2006 et 2012, relève le site d’informations de l’agence “Ecofin”. «Ce n’est pas à nous de décider, c’est de l’interventionnisme», a-t-il ajouté.
Une position qui étonne lorsque l’on a en mémoire le fait que le Mexique avait été une des cibles préférées de Donald TRUMP durant sa première campagne, et toute sa présidence. Le président sortant avait à de nombreuses reprises menacé son voisin de sanctions économiques, s’il n’y avait pas un frein à l’immigration clandestine. Une posture anti-immigration qui sera notamment cristallisée par le fameux projet de mur (inachevé, ndlr) devrant séparer les deux pays.
