Faits Divers
UOB: Un caporal de l’Armée de terre épinglé pour un vol de pièces détachées
Selon un rapport du Conseil d’administration de la principale université du pays tenu ce 22 octobre 2020, l’Université OMAR BONGO (UOB), un caporal de l’armée de terre aurait été arrêté le 20 septembre 2020, pour «vol de pièces électromécaniques du groupe électrogène dans un bâtiment de préfabriqués». Un larcin qui s’ajoute à une série de vols à répétition au sein de l’établissement.
Le Conseil d’administration de l’UOB vient de dresser un rapport accablant sur la situation globale de ce temple du savoir. Le constat fait par l’autorité administrative est glaçant, tant l’établissement est visiblement dans une mauvaise passe. En effet, l’établissement vit au rythme effarant de vols et cambriolages en série dont se serait notamment rendu coupable un membre des forces de défense du pays.
«Le 13 octobre 2020, trois voleurs de splits ont été arrêtés par les enquêteurs du commissariat de police du 5e arrondissement. Au total, ce serait 100 millions de francs CFA de splits qui ont été dérobés au sein de l’UOB: meubles, lampadaires solaires, baies vitrées, sanitaires, ordinateurs, imprimantes, ouvrages, etc», a indiqué “Gabon Review”.
Un caporal au sein de l’armée de terre, s’est tristement illustré de la plus déshonorable des manières, ayant été arrêté en septembre dernier pour «vol de pièces électromécaniques du groupe électrogène dans un bâtiment de préfabriqués». Un acte délictueux qui fait suite à de nombreux autres au sein du campus universitaire, où un “no man’s land” s’est progressivement installé, laissant la voie à toute sorte de méfaits et dérives, tels des vols et des cambriolages.
Pour l’autorité administrative, le noeud du problème se situe au niveau des infrastructures de l’établissement universitaire. «La porosité de la barrière, l’absence d’un portail et d’un dispositif de sécurité pour filtrer les entrées, et l’insuffisance en matière d’éclairage public dans le campus font de l’UOB une zone de non-droit», a regretté le conseil d’administration de l’UOB dans son rapport.