Société/Environnement

Gabon: Atsib-Ntsos et Avea, nouveaux chefs-lieux du gangstérisme?

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Telle est la question que les habitants de ces quartiers du 2ème arrondissement de Libreville se posent actuellement. En effet, braqueurs et cambrioleurs y font la loi. Face à la recrudescence de cette délinquance, les populations ne savent plus à quels saints se vouer.

En ce moment, les riverains n’ont de cesse de déplorer la prééminence du banditisme au sein desdits quartiers. Et nos confrères de « L’Union« , la psychose, ainsi qu’une extrême vigilance s’est installée au milieu du voisinage.

«Il y a quelques jours, des individus sont entrés chez moi la nuit par effraction et ont emporté des objets de valeur. J’ai eu la vie sauve parce que je n’ai pas regimbé» a déclaré, Alex, un agent public résidant à Avea.

À l’instar de ce dernier, plusieurs habitants se retrouvent impuissants face à des malfrats, dotés d’armes blanches, voire à feu. Malheureusement, la désolation devient de plus grande car, une fois en état d’arrestation, ces truands bénéficient d’un laxisme des forces de l’ordre. Car pour la plupart des repris de justice, après interpellation, ils reçoivent très souvent des peines « légères« .
Ainsi, plusieurs de ces délinquants peuvent renouer à nouveau avec le crime, profitant notamment du calme qui règne actuellement le soir dans les rues de la capitale.

Face à l’ampleur que prend le phénomène, il serait primordial de mettre en place des patrouilles policières et militaires dans ces zones, pour décourager les malfrats. Cependant, se sentant lésés, les populations sont obligées de s’occuper elles-mêmes de leur sécurité.

Mais comment en est-on arrivé là? D’après plusieurs sources, les raisons seraient multiples. En effet, entre la consommation abusive des stupéfiants et de l’alcool ; l’impact négatif des médias ; la négligence parentale (qui laissent les enfants livrés à eux-mêmes); la paupérisation des quartiers… Les jeunes se retrouvent dans un goulot d’étranglement, où le gangstérisme et le grand banditisme semblent constituer des portes de sortie. En clair, cette question serait mieux résolue si les parents et les autorités remplissaient pleinement leurs rôles respectifs. D’autant plus qu’il en va de la cohésion sociale, et de sécurité publique.

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