Faits Divers
Koulamoutou: jouant à cache-cache, un enfant abat sa cousine avec le calibre 12 de son père
C’est le drame qui est survenu à Ndanda, un village situé dans le canton Lolo wagna, à 75 km de Koulamoutou, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Lolo au Sud-est du Gabon, dans la journée du jeudi 30 juillet 2020. BK, 7 ans, a tué sa cousine Lovena TSOUNA du même âge, à l’aide d’un fusil de type calibre 12, alors qu’ils faisaient une partie de cache-cache.
Aussi rocambolesque que cela puisse paraître, il semblerait que cette tragédie était écrite à l’avance. En effet, selon nos confrères de l’ “Agence Gabonaise de Presse” (AGP), la veille de l’incident, alors que le père de B.K, se rend au lieu d’aisance situé derrière la maison aux environ de 22 heures, il aperçoit un feu follet. Relevons déjà que dans les traditions africaines en général et gabonaises en particulier, le passage d’un feu follet annonce souvent un mauvais sort.
Pris de panique, le père, Basile KOUELE, 57 ans, rebrousse chemin et se rend dans sa chambre, saisit son fusil dans l’intention de tirer un coup en l’air, pour écarter le malheur que pourrait apporter cette vision d’horreur. Toujours selon nos confrères, Il se serait donc saisi de son arme de type calibre 12 et aurait chargé une cartouche de double zéro. Mais, pour une raison inconnue, le père de famille se ravise et décide d’ignorer le message prémonitoire. Il était alors loin de savoir que le mauvais sort allait s’abattre sur lui, le jour suivant.
Le jeudi 30 juillet, aux environs de 15 heures, pendant que les parents veillent dans la cuisine, le petit BK et sa cousine Lovena TSOUNA sont en train de jouer entre l’intérieur et l’extérieur de la maison. Ils vont initier ainsi un jeu de cache-cache, qui va débuter lorsque la petite Lovena va se cacher dehors. Le jeune B.K. s’en va alors s’emparer du fusil de son père qui se trouvait dans la chambre des parents au chevet du lit.
En sortant, il aperçoit la tête de sa cousine dans un coin du mur. Le gamin qui se croyait toujours dans le jeu, et ne sachant pas l’arme chargée, appuiera sur la gâchette. Au bruit de la dénotation, les parents et le voisinage accourent vers le lieu d’où il est parti et découvrent sur place, le corps sans vie de la fille qui gisait dans une mare de sang près d’un mur de la maison. Sa tête explosée par la charge de plombs.
À en croire nos confrères de l’“AGP”, certains membres de la famille considèrent que ce drame revêt un caractère mystérieux voire mystique, compte tenu de la chronologie des événements depuis la veille. La dépouille de la petite Lovena a par ailleurs été inhumée le même jour.
Le chef de famille, Basile KOUÉLÉ, a quant à lui, été interpellé par la gendarmerie qui a aussitôt ouvert une enquête pour mieux élucider cette affaire. Selon les premiers éléments, il en ressort que l’arme à l’origine de l’accident ne serait pas en règle.