Entrepreneuriat

Gabon: J’NHA, ou quand le turban devient « l’accessoire indispensable, qui sauve la vie »

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Diplômée d’un master 2 en droit privé, spécialité juriste et conseil d’entreprise, Jennista NKOUM, fondatrice de la marque de turban “J’NHA”, n’a qu’une obsession, faire du foulard l’accessoire IN, c’est-à-dire à la mode. Accessible à toutes les bourses, qu’il soit en wax, satin, lin, soie ou en toile, il veut être pour la gente féminine l’accessoire incontournable, «qui sauve la vie» et aussi le style, en cas de détresse esthétique.

Voilà quelques mois maintenant que la marque se fraye un chemin dans l’industrie de la mode Made in Gabon. Née en réponse à un besoin personnel, “J’NHA” a vu le jour en mai 2019, à Port-Gentil, dans la province de l’Ogooué maritime alors que la créatrice cherchait désespérément des solutions pour disposer d’une bonne apparence, en dépit d’une coiffure usée par le temps.



«L’idée m’est venue parce que je suis une passionnée du cheveu, je suis moi-même Nappy et que très souvent, depuis l’université, j’aimais aller en cours avec des foulards. Et quand je suis rentrée [de Dakar]avec le boulot, je n’avais pas forcément le même temps pour me coiffer et prendre soin de mes cheveux. Du coup, je m’attachais des foulards de manière basique et le rendu n’était pas ce que je voulais», a-t-elle indiqué.

Alors cherchant une solution plus adaptée, plus moderne et esthétique, Jennista NKOUM s’est lancée à la recherche de bonnets. Sa quête s’est soldée en échec, lui laissant alors une dernière alternative, «je peux en faire», s’est-elle dit. «Parce que je suis sûre que beaucoup de femmes ne savent pas attacher des foulards d’une part, et d’autre part, c’est devenu un accessoire un peu indispensable, ça sauve la vie, c’est plus facile lorsque l’on a de vieilles tresses, de bien se nouer un foulard», a-t-elle justifié.

Mûrie depuis décembre 2019, il a fallu pour “J’NHA” que la fondatrice acquiert des compétences nécessaires à son lancement. Car si d’un point de vue juridique elle est au point, pour le reste elle rappelle, «je ne suis pas couturière. Il fallait donc que j’apprenne à coudre. L’idée m’est venue en décembre 2019, et jusqu’en mai 2020, on va dire que j’étais en préparation, j’apprenais à coudre, je mettais en place des modèles, et c’est parti de là». Ainsi vit le jour la marque de turban artisanal.

La jeune entrepreneur, n’a rien à envier aux plus grands créateurs, car c’est grâce au soutien de sa famille, que ses créations se font connaître dans la “ville de sable”. En effet, se rappelle-t-elle, «les premières commandes que j’ai eu, étaient plus de proches, des amis, de la famille». Au prix unitaire de 10 000 Fcfa, Jennista NKOUM, précise que ce prix vise à toucher l’ensemble des couches de la société, même si, «il y aura forcément une gamme un peu plus luxueuse», à des tarifs adaptés.

Alors fans de coiffure et de turbans, n’hésitez pas à consultez la page Facebook de “J’NHA”, en suivant le lien,https: https://www.facebook.com/100380378401197/posts/116092023496699/ , ou à contacter la gérante de la marque à l’adresse: jnha.boutique@gmail.com, pour adhérer vous aussi, au concept «qui sauve la vie».

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