Politique
Gabon: Léandre NZUE sur un siège éjectable ?
À en croire des sources concordantes, le maire de la commune de Libreville est en passe d’être déposé au profit d’une autre personne physique voire même morale si cette dernière option n’est point validée. On lui reproche entre autres, du côté du Palais de la Rénovation, en plus de ses dernières déclarations aux allures d’aveu d’un clientélisme politique permanent existant au sein de l’Hôtel de Ville, une déloyauté envers son bienfaiteur, Ali BONGO.
Le « maire casseur » est dans l’œil du cyclone. Nos confrères des “Échos du Nord” dans leur 690è livraison, font état d’une trame en cours dans les plus hauts sommets de l’Etat, visant à l’éjecter de la mairie de Libreville.
« Des limiers au palais du bord de mer le trouvent insubordonné, Consulté pour entrer au Gouvernement, il aurait refusé. Refus qui a été interprété comme un affront… De là, il semblerait qu’ine option est étudiée pour qu’au prochain Conseil Municipal un vote de défiance dépose le maire… » rapportent encore nos confrères, qui vont plus loin en révélant que le nom de Chrystel LIMBOURG circulait tantôt pour éventuellement le remplacer.
À en croire toujours l’hebdomadaire “Echos du Nord”, dans le cas où le parachutage de cette dernière ne passerait pas, du fait de considérations politiques locales, la Présidence prévoirait la mise en place d’une délégation spéciale, à l’exclusivité de tout élu, au prétexte de la dégradation de la gestion financière t du personnel. Celle-ci aurait donc pour mission d’opérer un assainissement des rangs du personnel de l’Hotel de Ville, à l’évidence pléthoriques.
Un dégraissage au demeurant nécessaire au vu du passage au aveux de Léandre NZUE qui avait admis avoir opéré un recrutement massif à des fins politiques pour sécuriser la réélection d’Ali BONGO à Libreville en 2023. Une situation qui a pour conséquence de mettre la mairie de Libreville dans l’incapacité d’effectuer des dépenses d’investissement, réduisant ainsi son action à payer des salaires, pour bon nombre d’ailleurs, excessivement élevés.
La municipalité de Libreville compte à elle seule plus de 3000 employés. Elle devra donc se restructurer inévitablement pour redresser la barre et cela signifie malheureusement qu’il faudra massivement réduire les effectifs avec ce que cela comporte comme dépenses afférentes au dédommagement et au paiement du solde de tous ceux qui seront remerciés. Une opération complexe qui n’interviendra cependant qu’après le départ de l’actuel édile de la ville, si celui-ci est avéré.