Société/Environnement
Malinga: sa concubine lui ayant refusé une nuit d’amour, il se pend le lendemain
La communauté villageoise de Nzinzi, dans le département de la Louétsi-Bibaka, vient d’être endeuillée suite à un drame à la limite de l’ubuesque. Le fils du chef dudit regroupement de villages, situé à une douzaine de kilomètres de Malinga, s’est donné la mort alors qu’il s’était disputé avec sa compagne la veille, pour une histoire de sexe.
Gabriel BOUMBOSSO LEBOUMBA, la vingtaine, a été retrouvé mort par pendaison, dans la chambre qu’il partageait avec la dénommée Grâce, sa concubine, rapporte “L’Union”. Il semblerait que cette dernière serait involontairement à l’origine du drame qui endeuille aujourd’hui toute une communauté.
En effet, Gabriel et Grâce vivaient ensemble et de leur union est né un enfant. Mais, le couple se serait brièvement séparé puis réconcilié ensuite et aurait regagné enfin le même toit. Un soir, Gabriel sollicite de sa bien aimé, l’accomplissement du devoir conjugal, chose à laquelle Grâce se refuse, envoyant paître ce dernier. Profondément contrarié, il fulmine son dépit jusqu’au lendemain matin, à tel point que son attitude interpelle sa compagne, qui s’en ira voir le père de Gabriel, le chef du hameau de Nzinzi.
Le vieux sage, demande à sa belle-fille de faire appel à son soupirant, afin de régler le problème. C’est au retour dans la chambre qu’ils partagent, que Grâce va faire la découverte macabre. Elle tombe sur son amant, pendu au bout d’une corde. Elle alerte le voisinage, qui alertera les gendarmes de la brigade de proximité par la suite, qui ne feront que le constat amer.
Selon “L’Union”, les parents de Gabriel accusent la concubine de leur fils, d’avoir provoqué la mort de leur enfant, d’autant plus que, aussi rocambolesque que cela puisse paraître, la grand-mère de Grâce s’était donnée la mort dans les mêmes conditions, deux semaines auparavant, au village Moukouagna. Mais cet incident malheureux aurait une cause bien plus sournoise que l’on ne soupçonne de prime abord.
Selon quelques indiscrétions, Gabriel LEBOUMBA présentait une condition physiologique particulière, qui lui était préjudiciable dans la société : il avait un sexe anormalement volumineux. Si ce fait n’est pas inhabituel, il faut croire que ce serait la cause du refus qui a été opposé à ce dernier par Grâce, sa copine, à la vue de la gigantesque érection de son amant, la veille du drame.
Si elle avait évidemment connaissance du don de son amant, étant donné qu’un enfant était déjà né de leur liaison, l’on ne peut qu’imaginer que ce soir-là, Grâce n’était tout simplement pas d’humeur à satisfaire ce dernier. Mal lui en a pris visiblement, car l’amour-propre de son compagnon, en lambeaux et ne supportant plus cette condition incommodante, a conduit ce dernier à mettre fin à ces jours, plongeant une famille et une communauté entière, dans l’émoi et la tristesse.