Culture
Gabon : les professionnels de la culture se réjouissent d’un probable retour de l’ANPAC
Ce 8 juin 2020, le président du bureau d’export des œuvres musicales nationales, Ibogazik, Jean Pierre MOUDJALOU, s’est réjouit de la décision de la Cour constitutionnelle quant à la suppression de certaines structures publiques, décidée lors du Conseil des ministres présidé par Ali Bongo le 27 février 2019. Au nombre desdites structures, les acteurs de la culture gabonaises espèrent le retour sur scène de l’Agence nationale de promotion artistique et culturelle (ANPAC).
En effet, 36 ans après sa création, l’agence avait supprimée au même titre que la CGC, le BCPSGE et le FNAS, suscitant ainsi l’inquiétude de le mécontement des professionnels de l’industrie de la culture. C’est donc tout naturellement que ces derniers se sont dits reconnaissants de la décision N°015/CC rendue le 24 mars 2020 par la Cour constitutionnelle, jugeant inconstitutionnelle la loi n°013/2019 issue du Conseil des ministres susmentionné.
«C’est avec une grande satisfaction que le monde de la culture au Gabon salue le rejet de cette loi par la Cour constitutionnelle. L’équipe d’Ibogazik se réjouit elle aussi, car une collaboration avec une telle entité administrative serait une aubaine pour la crédibilité de ses actions», a indiqué Jean Pierre MOUDJALOU. Précisant par ailleurs que «le développement et le rayonnement des arts sont devenus des enjeux stratégiques de domination économique au niveau continental et international».
En 1983, l’ANPAC a été la première agence du type mise en place dans les pays d’Afrique francophone. Ses missions étaient de favoriser le développement culturel par la création d’ateliers, d’unités de production et d’industries culturelles ; de produire et diffuser des disques, des films et des œuvres culturelles; d’organiser des manifestations artistiques et culturelles, telles que les spectacles, les expositions, les festivals, les séminaires et les colloques.
