Tribune

Covid-19 : Le jour où le Gabon s’arrêta

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D’un à ensuite trois cas et à finalement un mort ce vendredi 20 mars 2020 à 11h, le Gabon    vit sous assistance respiratoire englué dans la crise mondiale autour du coronavirus.

Sommes-nous prêts à changer nos habitudes ?

Les images choquent, la Chine et ses grandes villes désertes, l’Italie dans le chaos de villes surveillées par des drones afin de contrôler les allers et retours des populations indisciplinées. 

Et de l’autre, la France et les Français un brin rebelles qui refusent le message un peu trop présidentiel de Macron en se pavanant dans les parcs plus heureux qu’auparavant au grand dam du locataire de l’Elysée obligé de renouveler son apparition à la télévision publique un poil plus menaçant… 

La vérité est à chercher du côté de la confiance inexistante entre les peuples et leurs dirigeants avec d’un côté le pays des gilets jaunes contre le Macronisme et de l’autre des Gabonais qui sont complètement déconnectés de la classe politique.

Côté causalité nous sommes servis et pour une victoire face au Covid-19 la confiance est le meilleur moyen de remporter la bataille et s’éviter des agissements irresponsables à l’image des collégiens sénégalais qui profitent des vacances anticipées sur les plages dakaroises au lieu du confinement au grand dam du gouvernement de Macky SALL.

Le Gabon n’est pas épargné vu que nous sommes des habitués côté incivisme et pour faire simple malgré les nombreux écriteaux, « ne pas déposer les ordures », et bien nous trouvons toujours des ordures à ces endroits et il y a pire dans le registre. 

Depuis l’annonce du premier cas, celui de Bordeaux, en dépit des mouvements de panique observés dans les supermarchés ou les rayons se vident assez vite, à l’opposé les bars et autres snacks ne désemplissent pas où ne désemplissaient pas, mais bon ça, c’était avant l’annonce du premier décès. 

En effet, après l’annonce du premier décès le gouvernement a décidé de remettre de l’ordre en ordonnant la fermeture des bars, bistrots et autres lieux de remplacements jusqu’aux lieux de culte.

Pour décourager les Gabonais il faut se lever tôt !

Petit rappel historique, septembre 2016, en pleine crise électorale et malgré la présence importante d’un dispositif sécuritaire, certains Gabonais se retrouvaient dans des maisons transformées en bistrots de fortune pour consommer en groupe des bières locales ou étrangères…

Chers Compatriotes, 

Il ne s’agit pas d’une crise post électorale mais d’une crise sanitaire, d’un virus qui se pavane dans l’air et contrairement au VIH SIDA, nous pouvons l’anéantir en faisant les bons gestes, en adoptant un comportement responsable et en suivant les directives des instances internationales telles que l’organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Un français mort équivaut à 1000 gabonais morts car en l’état nos infrastructures de santé ne sont pas capables de subir le courroux d’une centaine de malades de covid19 en même temps.

Il ne faut pas rêver, il n’est plus question d’opposants ou de pedegistes mais du coronavirus alors prenons nos responsabilités et faisons ce qu’ il faut!!!!

Chers Compatriotes, 

À bon entendeur….

 

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