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Pour Noël, la France vole à la rescousse de Brice LACCRUCHE ALIHANGA en prison

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Alors que ses avocats dénoncaient une incarcération de leur client dans des conditions inhumaines, l’ancien Directeur de Cabinet d’Ali BONGO a vraisemblablement pu compter sur l’intervention de sa patrie d’origine, la France, à travers la consule générale au Gabon, Marguerite Francy DEGARDIN, qui a plaidé en faveur d’une amélioration de ses conditions de détention.

Jeté dans un isolement tel un détenu lambda, l’ex “messager intime” semblait souffrir d’ennuis de santé que ses avocats ont décrié à travers un communiqué public. À en croire ces derniers, une otite aiguë compliquait davantage le séjour déjà pénible de leur client dans sa cellule de 9m². Une affection que les autorités pénitentiaires ont négligée à tel point qu’elle s’est aggravée au lendemain de la célébration de la fête de Noël.

Sensibles à la détresse de leur ressortissant, les autorités françaises se seraient saisis de la question. Selon le “Jeune Afrique” n°3079, grace aux bons offices de la consule générale de France au Gabon, Marguerite Francy DEGARDIN, Brice LACCRUCHE ALIHANGA né FARGEON, aurait été débarrassé de ses co-détenus. Il recevrait également la visite de sa femme trois fois par semaine, sans contact physique tout de même.

Ce n’est pas la première fois que la France s’implique ou est soupçonnée de s’ingérer dans le dossier de Brice LACCRUCHE ALIHANGA, qui est né à Marseille et possède la nationalité française. Au lendemain de l’arrestation de l’ex-Dircab franco-gabonais, des rumeurs faisaient état d’une demande d’explication de Paris aux autorités gabonais. Des rumeurs démenties par S.E.M Philippe AUTIE, ambassadeur de France au Gabon, qui a assuré que les autorités françaises entendent laisser la justice gabonaise faire son travail.

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