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Caché dans une malle géante, on en sait un peu plus sur les raisons de la fuite de Carlos GHOSN au Liban

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L’ancien patron de Renault-Nissan, Carlos GHOSN, a fui le Japon, où il était assigné à résidence en raison d’accusations de malversations financières, le lundi 30 décembre 2019. Jusqu’à présent, les zones d’ombre perdurent sur sa fuite vers le Liban. Mais les raisons qui l’ont poussé à quitter le pays un an après son arrestation ne sont plus un mystère.

L’un des avocats libanais de l’ex-PDG ont révélé à une de nos consœurs quelques raisons qui ont amené leur client à prendre la clé des champs. Après s’être longuement entretenu avec Carlos GHOSN, l’avocat a révélé une date-clé dans la décision de ce dernier : le 25 décembre 2019. Ce jour-là, les autorités judiciaires japonaises disent à Carlos Ghosn que son procès est reporté, qu’il n’aura pas lieu en 2020. Deux procès devaient se tenir cette année-là, un premier en avril et le second en septembre.

« Elles lui disent aussi qu’il ne peut toujours pas voir son épouse, qu’il ne peut pas lui parler, pas plus qu’à son fils. Elles lui expliquent aussi qu’il ne peut pas avoir droit à un interprète professionnel. C’est à ce moment-là que Carlos GHOSN enclenche un processus qu’il a lui-même préparé de longue date : c’est un processus de sortie du territoire japonais avec une entreprise privée », a affirmé la journaliste.

Ce serait alors une fuite en solitaire qu’aurait engagé l’ex-manager, qui a quitté Tokyo en direction d’Istanbul en Turquie avant d’arriver au Liban. Selon les informations, il aurait usé d’un jet privé pour ses déplacements. Les autorités turques ont pour leur part interpellé sept personnes soupçonnées d’avoir aidé l’homme d’affaires dans sa fuite, dont quatre pilotes.

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