Société/Environnement

Libreville : les commerçantes gabonaises fustigent les méthodes de l’Hotel de ville

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Les commerçantes de nationalité gabonaise des marchés de Nkembo, Nzeng-Ayong et Mont-Bouët, réunies autour du regroupement Dynamiques des Femmes, sont montées au créneau pour dénoncer les actions de l’Hotel de Ville, notamment les rackets, qui seraient contraire à l’émancipation de la femme gabonaise.

L’Hôtel de Ville, est une fois de plus pointé du doigt pour ses agissements qui provoquent indignation et colère chez bon nombre de Librevillois nationaux et étrangers. En dernière date, les compatriotes commerçantes regroupées au sein de Dynamiques des Femmes, qui dénoncent les prélèvements intempestifs et les taxes en tous genres qui affectent très négativement l’activité commerciale de celle-ci, rapporte la “Loupe” (N 437).

Georgette TOUSSAINT, présidente de cette association qui regroupe plus de deux mille femmes sur le territoire national, fustige l’action du Maire de Libreville : « Par ces agissements, le Maire réduit à néant l’ensemble des efforts de notre association visant à rendre la femme gabonaise autonome. En détruisant les marchandises de ces femmes, c’est le capital reçu par ces femmes qui va en fumée. Nous ne pouvons davantage accepter cette façon de faire».

Par ailleurs, la présidente de l’association n’a pas écarté la possibilité de poursuivre l’Hôtel de Ville en justice. Elle a toutefois exhorté Léandre NZUE à plutôt faire construire des marchés pour accueillir les commerçantes et agrandir les espaces déjà disponibles.

Il y a quelques semaines, les tenants des épiceries et supérettes de Libreville avaient fermé boutique pendant une journée entière, en signe de protestation contre les actions des agents de la Mairie de Libreville. Une situation de blocus qui avait plongé la capitale dans un état comateux subit. À telle enseigne que le ministre de la Justice d’alors, Edgard Anicet MBOUMBOU MIYAKOU avait convoqué une réunion d’urgence pour recadrer le premier citoyen de la ville, Léandre NZUE.

L’accalmie qui s’ensuivit n’a visiblement pas duré longtemps, ou en tout cas pas suffisamment pour apaiser la clameur populaire qui s’élève à nouveau. À suivre…

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