Société/Environnement

Gabon/ AGP: 2 ans après leur licenciement, 400 millions de droits leur sont toujours impayés 

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Le 26 décembre 2017, de nombreux agents de l’agence gabonaise de presse (AGP) et ceux du journal Gabon matin, se sont retrouvés au chômage. Sacrifiés pour tenter de redresser les deux entités, qui vivaient une véritable situation de crise, les ex-employés cumulent 400 millions de Fcfa de droits demeurés impayés deux années plus tard.

Alors que l’information locale est marquée de nombreux scandales financiers à coups de milliards de Fcfa, l’on se souvient des agents de l’AGP et ceux de Gabon matin, qui ne sont toujours pas entrés en possession de leurs droits, après leur licenciement. 400 millions de Fcfa, seulement, peut-on se permettre de dire, lorsque les tenants du pouvoir s’amusent à siphonner les caisses de l’État à hauteur de centaines de milliards de Fcfa, c’est la somme due aux salariés licenciés pour des raisons économiques.

A l’époque ministre de la Communication, Alain Claude BILIE-BY-NZE a annoncé un plan de redressement, qui passait par le licenciement des employés, dont 50 à l’AGP. En effet, en plus de la mauvaise gestion des responsable de ces entités d’utilité publique, les médias souffrent d’une concurrence déloyale ainsi que des méfaits d’une réduction drastique de la subvention de l’État «qui est passée de «1 milliard 500 millions à 200 millions de Fcfa». Pendant ce temps les employés mis à la porte, ne savent plus comment prendre soin des leurs, ils multiplient des démarches pour avoir une réponse à leur réclamation.

«Chaque jour, nous faisons face aux mêmes rengaines le dossier est en bonne voie. Tantôt, il se trouve au budget, tant dans les services de la dette. Nous ne savons plus ce qu’il y a de vrai», a déclaré Jean MBA NGUEMA, ancien journaliste de l’AGP. Au vu de ces situations difficiles à la limite de la misère, c’est sans aucune honte que sont évoqués les nombreux scandales financiers au Gabon.

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