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Le 59e anniversaire de l’indépendance, placé sous le thème de la « coopération civilo-militaire dans le raffermissement du lien armée-nation »

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Ce samedi 17 août 2019, le Gabon a célébré le 59e anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Présidée par le chef de l’État Ali BONGO ONDIMBA, au boulevard du bord de mer, la parade militaire, de sept mille cent-un troupes relevant des différents corps, a été placée sous le thème de la «coopération civilo-militaire dans le raffermissement du lien armée-nation». Un accent particulier a été mis sur les multiples responsabilités qui échoient aux Forces de Défense et de Sécurité dans le cadre de la consolidation du vivre ensemble et de la construction d’un Gabon toujours plus fort uni et solidaire.

En présence des membres du Gouvernement, des présidents des institutions constitutionnelles, des autorités religieuses, des représentants des missions diplomatiques et des responsables des forces de sécurité, le couple présidentiel a salué les troupes aériennes et terrestres venues défiler.

Ainsi, à la mission cardinale des Forces de Défense et de Sécurité reposant sur la protection et la défense du territoire national, se sont ajoutées, celles relatives au maintien de l’ordre, à la paix, à la sécurité et au développement.


Donc, dès le départ, l’exécution de l’hymne national a fait place à l’installation du président de la République à la tribune officielle. Il a par la suite assisté à la parade militaire ouverte par un défilé aérien composé de quatre hélicoptères de type Gazelle de l’Aviation légère des armées (ALA) et avion de marque ATR.

Cette étape a donné lieu au défilé terrestre avec en prime, l’école du Prytanée militaire de Libreville qu’accompagnait les élèves officiers en formation dans les pays amis du Gabon à l’exemple du Mali et du Sénégal.

S’en est suivi, le passage de la Gendarmerie nationale avec cinq blocs regroupant respectivement la fanfare, les capes bleus dont le rôle est de rendre les honneurs aux grandes personnalités, les stagiaires d’officiers de police judiciaire, le personnel de la Gendarmerie mobile et départementale, la direction générale de la recherche (DGR), le commandement de soutien et le personnel spécialisé à savoir la police militaire et les groupes d’interventions spécialisés.

Après la Gendarmerie nationale, le tour est revenu aux Forces armées gabonaises avec les élèves de l’école des officiers de Mandilou (Fougamou), située au sud du pays. Ils étaient accompagnés de cent-quatre personnes reparties en neuf blocs à savoir le Régiment des parachutistes gabonais (RPG), le régiment de commandement d’appui et de soutien (RCAS), le bataillon de reconnaissance et de combat (BRC), l’armée de l’air composée des commandos de l’air, des commandos de base, et du personnel féminin.

La Gendarmerie a par la suite fait place à la Marine nationale gabonaise avec un effectif de trois cent treize personnes caractérisées par les fusillés commandos, le personnel de base et le personnel féminin. A cela s’ajoute, le bataillon des Sapeurs pompiers qui a fait son passage en trois blocs constitués respectivement du service de l’incendie, du personnel de base. Ce bataillon était suivi par celui de l’Aviation légère des armées (ALA) avec un effectif de deux cent neuf personnes regroupées en deux blocs féminin et masculin, et celui de la santé militaire. Celui-ci contenait trois cent treize personnes masculin et féminin subdivisées en trois blocs.

Le chef de l’Etat, l’ensemble des officiels et le public ont par la suite suivi le passage de trois cent douze troupes du génie militaire repartis également en trois blocs, et celui de l’office des anciens combattants, au nombre de quinze personnes.

Ils ont par la suite assisté au défilé de la Garde républicaine (GR), composée de huit unités de huit cent treize troupes notamment, la compagnie de musique, le bataillon de sécurisation des infrastructures présidentielles, le personnel de service, des unités aéroportées et du groupement de parachutistes.

La parade militaire terrestre a été clôturée par les Forces de police nationale avec un effectif de neuf cent trente six personnes reparties en neuf blocs à savoir : la troupe musique, la compagnie féminine d’honneur, la police diplomatique, l’unité spéciale d’intervention (USI), la Préfecture de police de Libreville, la compagnie du quartier général, le personnel féminin, les commissariats, la police judiciaire, l’office de lutte antidrogue (OCLAD), et d’autres bataillons de lutte contre la grande criminalité et le terrorisme.

Les Forces de police nationale étaient suivies dans la boucle par la Garde d’honneur composée de trois blocs de la Gendarmerie, la Police et de la Garde républicaine. Trois corps qui en sont les composantes.

Le défilé motorisé a constitué la fin de la parade militaire, suivi de l’exécution de l’hymne nationale « La Concorde », interprété par l’ensemble des formations musicales des forces de défense et de sécurité, comme une invitation à intégrer les valeurs de la dignité humaine, et le respect des textes en vigueur.

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