Justice

Pour Clay Martial OBAME, Jean-Francois NTOUTOUME EMANE paie pour sa déclaration du 2 août 2019

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L’ancien Premier ministre Jean-François NTOUTOUME EMANE a été interpellé ce jeudi 08 août 2019, très tôt à son domicile de Libreville. Il aurait été entendu dans une affaire de vente de terrains appartenant à l’Etat plusieurs heures durant dans les locaux de la police judiciaire (PJ) avant d’être relâché en début de soirée. Pour Clay Martial OBAME, Secrétaire Général du Rassemblement des Parriotes Républicains (RPR), parti de l’ancien Premier ministre, cette arrestation serait incontestablement une réponse à la déclaration du 2 août 2019 de la Coalition pour nouvelle République (CNR), lu ce jour par Jean-François NTOUTOUME EMANE.

Selon le témoignage de leurs proches, Jean-François NTOUTOUME EMANE et deux de ses fils, Albert et André NTOUTOUME EMANE, auraient été interpellés au domicile familial à 5h du matin, avant de regagner chacun leurs domiciles respectifs à 19 heures.

À en croire Clay Martial OBAME, l’ancien Premier ministre et ses enfants ont été interrogés sur l’affaire liée à la vente, à Mindoubé, d’une quarantaine de parcelles de terrains appartenant à l’État. Mais ce dernier voit en cette interpellation, une tentative d’intimidation « disproportionnée » de la part du pouvoir. Il soutient : « On ne peut pas interpeller un notable du pays à 5 heures du matin avec des armes aux poings. Jean-François NTOUTOUME EMANE n’est pas un bandit de grand chemin ; ce n’est pas un voleur non plus», a-t-il déploré devant nos confrères de “Gabonreview“.

Sur la question du scandale immobilier qui éclabousse le clan NTOUTOUME EMANE, le numéro 2 du RPR affirme que « l’État est totalement en faute». Aussi, rappelle-t-il que « l’affaire est actuellement au tribunal administratif de Libreville, en attente de jugement ».

Pour lui, cette interpellation a forcément un lien avec la déclaration faite, le 2 août dernier, par la CNR ddont l’ancien maire de Libreville est un des principaux acteurs. À travers cette déclaration lue par Jean-François NTOUTOUME EMANE, la coalition formée autour de Jean PING a en effet exigé la déclaration de la vacance du pouvoir au sommet de l’État. Un sujet quasiment tabou au Gabon depuis le début des ennuis de santé d’Ali Bongo.

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