Port-Gentil : point mort et statu quo !

La capitale économique du pays accuse lourdement le coup de la récession économique induite en 2014 par la baisse dramatique des coûts du baril de pétrole. En témoigne le ralentissement de l’activité des entreprises, les mouvements d’humeur à répétition des employés et l’ambiance morose de la ville.

Port-Gentil tourne au ralenti. En plus d’être moribonde, la ville de sable enregistre une baisse de régime qui se constate aisément dans son quotidien. Le chômage, l’oisiveté, la précarité et l’insécurité vont grandissant dans cette ville, jadis un eldorado.

Au niveau social, la deuxième ville du pays vit au rythme de la grève des retraités qui ne décolèrent pas, malgré le limogeage de Nicole ASSELE, une de leurs doléances. Selon le journal “Moutouki“, ils exigent le retour pur et simple à la mensualisation des pensions. Au siège provincial de la CNSS, ils observent tous les jours un sit-in, barricadant souvent l’entrée.

Face à cette situation catastrophique, vivement que le gouvernement accélère son Plan de Relance Économique(PRE), censé remettre le pays sur les rails de la prospérité, naguère le partage des citoyens gabonais et aujourd’hui perdue tel un souvenir lointain.