Malgré 2 années d’impayées, Averda se dit toujours motivée à «servir Libreville et ses habitants»

Dans un communiqué de presse parvenu dans différentes rédactions, la société Averda réaffirme sa détermination « à honorer son contrat et à respecter ses engagements envers l’État gabonais et ses habitants », non sans rappeler le différend qui l’oppose à l’Etat gabonais à savoir le non-paiement de deux ans d’arriérés.

En effet, alors qu’elle est en charge de la gestion des ordures au Gabon depuis 2014, date de la signature de son contrat avec l’Etat gabonais via la société Clean Africa, Averda dit avoir « considérablement investi dans ce projet ». Pour preuve, elle « a déployé une trentaine de véhicules et des milliers de bennes à travers la ville et employé plus de 700 agents de propreté qui nettoient sans relâche la capitale », dans le but « d’assainir Libreville », peut-on lire dans le communiqué. Tout ceci, « en dépit des nombreux défis, dont les plus critiques sont le retard de paiement de deux ans et les difficultés d’accès au site d’enfouissement de Mindoubé ».

De ce fait, la société marocaine s’interroge sur « les échos négatifs et injustifiés à son égard », indiquant qu’elle « continuera de faire tout ce qui est en son pouvoir afin de servir Libreville et ses habitants du mieux possible et assurer un emploi sûr et stable à nos 700 employés gabonais et leurs familles ». Autant comprendre qu’elle est « déterminée à honorer son contrat et à respecter ses engagements envers l’État Gabonais et ses habitants ».

Ce communiqué intervient au moment où le maire de Libreville, Léandre NZUE, que l’on peut compter au rang des plus farouches détracteurs d’Averda, est en croisade contre elle et la société Clean Africa, contre qui il a exprimé de nombreux griefs, se disant même prêt à rompre leurs contrats.