Grève à l’UOB: MOUKAGNI IWANGOU s’interpose !

Le ministre de l’Enseignement Supérieur, Jean de dieu MOUKAGNI IWANGOU, a reçu hier, mardi 11 juin 2019, à son cabinet, le Syndicat National des Enseignants-Chercheurs (SNEC) et les chefs d’établissement, avec pour objectif affiché de trouver une issue positive à la tension actuelle à l’Université OMAR BONGO (UOB).

À l’UOB, les étudiants et les enseignants-chercheurs battent ensemble le pavé depuis quelque temps, causant ainsi la perturbation des cours. S’ils ne font cause commune, il n’en demeure pas moins que leurs mouvements d’humeur interviennent au même moment. Pour les enseignants-chercheurs, il s’agit de revendiquer le paiement des services rendus aux retraités, la régularisation des situations administratives et la prise en compte du dernier salaire de base dans le calcul de la pension retraite.

« Nous sommes en grève pour la résolution d’un certain nombre de points. Pour l’instant, aucune solution n’a été apportée aux points posés. Maint, nous gardons espoir que d’ici là, des solutions seront apportées. Ce sont ces solutions qui seront appréciées par les enseignants pour décider de la suite à donner», a indiqué Jean Rémi YAMA, président de la SNEC, à nos confrères de “l’Union”.

Au sujet de la rencontre avec le corps professoral, le ministre de l’Enseignement Supérieur a déclaré qu’elle, « a permis de savoir et d’identifier les préoccupations qui ont conduit, à ce jour, à un mouvement d’humeur à l’université Omar Bongo».

Les revendications des enseignants étant d’ordre administratif, le membre du Gouvernement a promis d’ « œuvrer à mettre autour de la table, les interlocuteurs ayant vocation à faire avancer ce dossier

La grève décrétée en guise d’avertissement par la SNEC, devrait durer quatorze jours. Tout en saluant la démarche du ministre, le syndicat n’entend pas encore lever le mot d’ordre de grève. La balle est donc toujours dans le camp du ministre.