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Gabon: Les Manboundouistes attendent la rentrée de la cour constitutionnelle en l’an  bientôt

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Dans une récente déclaration, les partisans du courant politique «les Mamboudouistes», dénoncé les violations de la cour constitutionnelle, qui n’a toujours pas effectué sa rentrée officielle. Reportée du mois de janvier au mois de mars de l’année en cours, elle n’aura jamais eu lieu jusqu’à ce jour.

En effet, suivant les dispositions de l’article 22 nouveau de l’Ordonnance n°00005/PR/2018 du 26 janvier 2018 modifiant et complétant la loi Organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur la Cour Constitutionnelle, qui fixent la rentrée l’institution, au 3 ème jeudi de l’année en cours, la Cour commet une entorse au règlement qui régit son fonctionnement. Et Les Manboudouistes ne le voient pas d’un bon œil.

« Les MAMBOUNDOUISTES constatent pour le déplorer que l’année judiciaire 2017-2018 n’a jamais pris fin au niveau de la Cour Constitutionnelle gabonaise, et ce nonobstant les dispositions de l’article 22 nouveau de l’Ordonnance n°00005/PR/2018 du 26 janvier 2018 modifiant et complétant la loi Organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur la Cour Constitutionnelle, qui fixent la rentrée solennelle au troisième jeudi ouvrable du mois de janvier de chaque année », a indiqué le président dudit mouvement, Guy Constant Titus KOUMBA.

En effet, l’ouverture de la nouvelle année a été envisagée, à la suite de la prestation du nouveau ministre de la défense nationale Rose Christiane Ossouka Raponda le 12 février dernier à Rabat au Maroc. Cependant, avec la période de convalescence du président Ali Bongo Ondimba, la Cour n’a pas pu clôturer l’exercice précédent. Car, la présence du président est obligatoire, suivant la loi.

Toutefois une préoccupation subsistent auprès des Manboundouistes. Ils «s’interrogent sur la forme des actes administratifs et décisionnels rendus depuis janvier 2019, car en violation de l’article 22 nouveau de l’Ordonnance précitée au regard de la non ouverture de l’année judiciaire 2018-2019 par la Cour Constitutionnelle », estiment-ils.

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