Société/Environnement
Gabon: Fake news sur déportation des migrants en provenance des USA
Après son séjour diplomatique, marqué par l’invitation de son homologue Donald TRUMP, au mini sommet USA-Afrique, dans l’optique de redynamiser la coopération multisectorielle entre Washington et Libreville, et à explorer de nouveaux axes de collaboration, une rumeur s’est répandue au sein de l’opinion. Celle-ci évoquait ainsi un arrangement entre l’administration TRUMP et la République Gabonaise sur la déportation des migrants en provenance des État-Unis pour le Gabon. À ce titre, après investigation, il s’agirait d’une fake news.
En effet, aucune information confirme formellement que le Chef de l’État, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a reçu la proposition de Donald TRUMP concernant la déportation de migrants des États-Unis vers le Gabon, ni qu’il ait refusé une telle proposition. Selon plusieurs sources, cette rencontre de haut niveau s’est plutôt concentrée sur les discussions de sécurité et de politique migratoire, y compris les actions de réformes de coopération entreprises par ces deux nations, telles que les opportunités économiques que peuvent exploiter les deux parties.
À titre de rappel, au cours de son séjour, OLIGUI NGUEMA a profité de l’occasion pour participer à une rencontre avec plusieurs dirigeants de grandes entreprises américaines à la chambre de commerce de Washington. À l’occasion, le numéro 1 gabonais a invité massivement ces hommes d’affaires à investir au Gabon. Et ceci dans plusieurs domaines, minier, agriculture, énergétique et infrastructurel.
Au sortir de ce séjour à Washington, un accord a été signé entre l’État gabonais et la société minière américaine Millenial Potash. Cet accord a porté sur un financement de 500 millions de dollars destiné au développement du gisement de potasse de Mayumba, l’un des projets structurants pour la souveraineté minérale et la transformation industrielle du Gabon.
Cette fausse information serait toutefois l’œuvre des détracteurs du Président de la République. Pour qui tous les coups sont permis y compris la désinformation de l’opinion nationale.