Coopération
USA/Afrique: le come-back du Gabon sur la scène internationale
De «pays de merde» lors de son premier mandat à «pays viables » au cours de son actuel mandat, l’avis du 47e Président américain, Donald TRUMP marque inéluctablement un changement de paradigme vis-à-vis de l’Afrique. La rencontre qui a lieu du 9 au 11 juillet 2025 à Washington avec cinq dirigeants africains, témoigne d’une diplomatie désormais transactionnelle au nom des intérêts des deux parties. Il ne s’agit plus de tendre la main à l’Oncle Sam, mais comme dit l’expression chinoise : un partenariat gagnant-gagnant.
DE CONDES*** AU RÉALISME ÉCONOMIQUE ASSUMÉ
Donald TRUMP accueille cinq dirigeants africains autour d’un sommet inédit aux contours très économiques. Il s’agit des présidents du Gabon, de la Guinée-Bissau, du Liberia, de la Mauritanie et du Sénégal. Quelques jours plus tôt, l’administration Trump avait réuni plusieurs chefs d’État et de gouvernement du continent à Luanda en Angola, à l’occasion du 17e sommet des affaires États-Unis – Afrique qui, sur quatre jours, s’était largement étendu sur les opportunités économiques que peuvent exploiter les deux parties. Dans la foulée, il se susurre qu’un sommet plus large entre les États-Unis et l’Afrique est prévu pour se tenir en septembre, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York. Qui l’eût cru ?
Donald TRUMP accueille cinq dirigeants africains autour d’un sommet inédit aux contours très économiques. Il s’agit des présidents du Gabon, de la Guinée-Bissau, du Liberia, de la Mauritanie et du Sénégal. Quelques jours plus tôt, l’administration Trump avait réuni plusieurs chefs d’État et de gouvernement du continent à Luanda en Angola, à l’occasion du 17e sommet des affaires États-Unis – Afrique qui, sur quatre jours, s’était largement étendu sur les opportunités économiques que peuvent exploiter les deux parties. Dans la foulée, il se susurre qu’un sommet plus large entre les États-Unis et l’Afrique est prévu pour se tenir en septembre, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York. Qui l’eût cru ?
Donald TRUMP accueille cinq dirigeants africains autour d’un sommet inédit aux contours très économiques. Il s’agit des présidents du Gabon, de la Guinée-Bissau, du Liberia, de la Mauritanie et du Sénégal. Quelques jours plus tôt, l’administration Trump avait réuni plusieurs chefs d’État et de gouvernement du continent à Luanda en Angola, à l’occasion du 17e sommet des affaires États-Unis – Afrique qui, sur quatre jours, s’était largement étendu sur les opportunités économiques que peuvent exploiter les deux parties. Dans la foulée, il se susurre qu’un sommet plus large entre les États-Unis et l’Afrique est prévu pour se tenir en septembre, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York. Qui l’eût cru ?
Quelque chose a changé. C’est le moins que l’on puisse dire. «Le président Trump considère que les pays africains offrent d’incroyables opportunités commerciales, qui profitent à la fois au peuple américain et à nos partenaires africains», a bien résumé un responsable de la Maison-Blanche. Dans ce cercle très restreint de privilégiés, on trouve le Gabon.
DES CONTRATS ET DES EMPLOIS À LA CLÉ
Pays de moins de 3 millions d’habitants, ayant à sa tête un Chef de l’État Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, élu à 94% en avril dernier, ce dernier présente d’énormes potentialités économiques. En un laps de temps, c’est un accord de 280 milliards de Fcfa pour le développement du gisement de Potasse de Mayumba, qui pourrait générer 375 emplois directs et 600 emplois indirects, et une visite à la Chambre de commerce des États-Unis, où OLIGUI NGUEMA a présenté les priorités économiques du Gabon et plusieurs projets structurants devant un parterre de dirigeants d’entreprises américaines. L’objectif étant d’attirer des partenaires stratégiques pour concrétiser les grands chantiers du pays.
Ces projets pourraient être listés comme suit : une ligne de chemin de fer Belinga-Boué-Mayumba, la construction du barrage hydroélectrique de Boué et d’autres projets routiers, les négociations avec RAPISCAN pour la construction du port en eau profonde de Mayumba et avec BOEING pour l’acquisition de trois appareils gros porteurs d’ici 2029. Pour Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, son pays «est désormais cité en exemple. Nous avons assaini le climat des affaires. Ce qui nous permet aujourd’hui d’accueillir les investisseurs du monde entier ».
UN RETOUR FRACASSANT ET PLEIN D’AMBITIONS SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE
Dans la foulée, le numéro 1 gabonais a pris part à un dîner de travail à la Maison Blanche.
Selon les services de communication de la Présidence de la République gabonaise, « À cette occasion, le Président de la République a exprimé sa profonde gratitude pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité réservés à sa délégation depuis son arrivée. Il a en outre salué la coopération exemplaire entre les deux pays, ancrée dans une amitié de longue date.»
DE QUOI CETTE DIPLOMATIE INTENSE EST-ELLE LE NOM ?
Après avoir indiqué que Donald TRUMP est tout à fait éligible au Prix Nobel de la Paix, avant un retour triomphale au pays, quelle signification pourrait-on donner à ce passage historique du Gabon aux États-Unis ? Pour Mélodie Jennifer SAMBAT, Porte-parole adjoint de la Présidence de la République, le Gabon grâce au «leadership fort» incarné par son Président de la République, « n’est plus en retrait du monde. Il fait désormais partie de cette nouvelle ère sur la scène internationale. Il est debout et il est prêt. Il avance ».
En clair, si le but principal reste de replacer le pays dans le concert des nations, cette stratégie de présence et d’ouverture vise à inscrire le Gabon parmi les acteurs incontournables d’un nouvel ordre africain en gestation. Gageons que cela soit porteuse de multiples opportunités et d’emplois pour le pays.