Sécurité Alimentaire

Gabon /Conflit perpétuel à l’Agasa: le respect des textes en vigueur est-il le véritable nœud du problème ?

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Les mauvaises pratiques deplorées sous l’ancien régime, se poursuivront-elles sous la 5e République, ou la rigueur et le respect des textes et engagements sont des maîtres mots ? Le cas de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) fait naître cette interrogation. Car depuis sa création en 2013, les conditions de nomination du Directeur général ne sont pas respectées. En d’autres termes, l’Agasa peine à avoir l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Voyons cela ensemble.

En effet, l’article n°17 de la loi n°0190/PR/MAEPSA du 21 mai 2014 portant approbation des statuts de l’Agence gabonaise de Sécurité alimentaire qui stipule que : «le Directeur général est nommé parmi les agents publics permanents ou non permanents, compétents dans les domaines d’activités de l’Agasa, justifiant d’une expérience professionnelle d’au moins 10 ans».

Pourtant à l’époque déjà Alia Maheva BONGO ONDIMBA épouse MAGANGA MOUSSAVOU, juriste, n’avait pas le profil requis, son successeur, Anatole KABOUNOU ONKONI, formé à l’École nationale d’administration et une expérience significative, Anatole Kabounou Onkoni précédemment Directeur Général du Transport terrestre puis, Jean Delors BIYOGHE BI NTOUGOU, politologue de formation, ne justifient pas d’une expérience professionnelle de 10 ans dans les domaines d’activités de l’Agasa. Pourtant, dans le conflit qui oppose ce dernier à son adjoint, le commandant Oscar SADIBI MAPANGOU, le DG AGASA crie au non respect des textes en vigueur, quant sa nomination à la tête de cet organe est une flagrante violation desdits textes.

Face à ces dérives réglementaires, le Syndicat national des travailleurs de l’Agasa (Synata), en appelle, hier à Ali BONGO, aujourd’hui à l’intervention de la plus haute autorité, afin que par la rigueur et le respect des textes qui régissent le fonctionnement de cette agence, celle-ci puisse assumer pleinement son rôle de bras séculier de l’État en matière de sécurité alimentaire. Et par la même occasion, mettre terme aux conflits qui sont légion au sein de l’institution depuis de nombreuses années maintenant.

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