Justice

Jean-Rémy YAMA: “On serait tenté de dire que la véritable libération était celle de Kelly ONDO OBIANG”

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Le Sénateur de la Transition Jean-Rémy YAMA, par ailleurs Président du Parti national pour le travail et le progrès (PNTP), s’est exprimé, ce 23 février 2025, dans un média de la place. A la question qui lui a été posée de savoir si en qualité d’ancien pensionnaire de la maison de Libreville, il aurait vu le lieutenant Kelly ONDO OBIANG également enfermé dans la même institution pénitentiaire depuis 2019. Une réponse sans équivoque qui laisse penser que l’ancien syndicaliste donne désormais le change au Président de la Transition (PRT), Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA.


Kelly ONDO OBIANG est revenu au goût de l’actualité ce week-end à l’occasion d’un séjour de Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA à Mitzic dans la. Le PRT a dû se prononcer sur le sort carcéral de ce fils digne fils du chef-lieu du département de l’Okano. Indiquant son vœu de le voir libre tout autant que les gabonais, mais dans le strict respect des lois en vigueur dans notre pays. OLIGUI NGUEMA, se dit donc prêt à gracier le prisonnier le plus célèbre du Gabon uniquement en fin d’année.

Une pilule difficilement gobable pour l’ancien patron de la centrale syndicale Dynamique Unitaire (DU), qui répond au Général de Brigade sans langue de bois.
«Nous avons abandonné Kelly ONDO OBIANG. Ce jeune homme ne mérite pas ça. Je ne vois pas pourquoi on attendrait décembre. Parce que la grâce présidentielle est un décret. Il n’est nullement écrit qu’on le prendrait uniquement en août», a-t-il indiqué au micro de nos confrères.

Avant d’ajouter, «Le Président peut signer un décret chaque jour. C’est cela qui crée l’amalgame, dans ce cas il y a deux coups de libération. Finalement il y a une fausse et une vraie libération».


Il conclut en disant, « Si ces deux libérations étaient les mêmes, Kelly ONDO ne serait pas en prison. A l’épreuve des faits, on serait tenté de dire que la véritable libération était celle de Kelly ONDO OBIANG».

Contrairement à ses anciens collègues de la société civile qui se sont rangés armes et bagages derrière la vision du Général Président, Jean-Rémy YAMA est resté droit dans ses souliers. Au point de ne voir qu’en la Transition une pâle copie du système déchu. Candidat aux dernières législatives depuis sa cellule, YAMA a récemment créé son parti politique. Ce dernier pourrait bien se retrouver, le 12 avril 2025, face à son libérateur OLIGUI NGUEMA auquel il ne cesse de demander, «comme promis», le retour aux casernes.

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