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Gabon /Projet 417 taxis: où les gabonais chômeurs trouveront-ils 1.100.000 de caution exigée ?

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Après la mise en vente des parcelles d’Igoumié, les autorités de la Transition susciteraient-elle une nouvelle désillusion avec le projet des 417 taxis du Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI)? C’est le lieu de s’interroger car à l’annonce des conditions à remplir les réactions se multiplient et certains se découragent.

En effet, commandés par le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, dans le but de “gaboniser” le métier de chauffeur de taxi, les prétendants devraient remplir les conditions suivantes, «être de nationalité gabonaise, âgé de 21 à 60 ans, titulaire d’un permis B, C ou D et apporter une caution de 1,1 million de FCFA », précise le directeur général du pôle national pour la promotion de l’emploi (PNPE).

La dernière condition alimenté les débats de part et d’autres. Si certains considèrent que la caution est une «belle initiative. Au moins ils travailleront avec amour et conviction. Et ne feront pas du n’importe quoi». D’autres regrettent que «seul les cousins des anciens dignitaires et leurs familles au village auront le million là».

Mieux encore «beaucoup prendront même plusieurs taxis pour besoin de politique». Se lamentant comme des habitués de la désillusion que « nous les makaya toujours exclus», quand d’autres ironisent de manière amer que «le Gabon est le seul pays où un chômeur peut avoir un million pour la caution d’un taxi».

En 2021, le projet “un jeune, un taxi, un avenir” visait le même objectif, l’autonomisation des jeunes. À condition d’être titulaire d’un baccalauréat et d’un permis de conduire, les bénéficiaires des taxis reversaient une recette quotidienne de 22 000 Fcfa, pendant 4 ans avant d’en être propriétaires.

Pas encore au Gabon, les véhicules qui devraient arriver d’ici quelques jours, seraient répartis entre les villes de Libreville, Port-Gentil, Franceville, Oyem, Bitam entre autres localités. 

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