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Le Gabon serait-il  contraint à un “couvre-feu de transition”?

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Un peu plus de 6 mois après la prise de pouvoir par les militaires, à la suite du coup d’État, du 30 août, rebaptisé “Coup de la libération”, un point parmi tant d’autres alimente la critique. Celui du maintien du couvre-feu, passé de minuit à 5h00, qui contraint de nombreux mmmopérateurs économiques à exerce0r de manière clandestine, quand d’autres choisissent de mettre la clé sous la porte, espérant en dernier recours, une embauche à la fonction publique, qui n’a toujours sorti aucun des 40 000 demandeurs d’emplois du chômage depuis le dégel des recrutements en novembre 2023.

S’il avait été instauré pour «contenir les débordements en période électorale», aujourd’hui alors que le Gabon espère écrire un nouveau chapitre de son histoire, exempt des mesures restrictives des libertés fondamentales, ce couvre-feu, suivant le témoignage de nombres concitoyens, «n’a plus lieu d’être». Mieux encore «il agace».

Au fil des conseils de ministres et des communiqués du Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), aucune décision ne tend à préciser la durée du couvre-feu encore dans le pays, les raisons de son maintien, encore moins s’il s’agit là d’un couvre-feu de transition, qui prendra fin en même temps que la période de Transition au Gabon.

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