Faits Divers
Couvre-feu & dérives des FDS: 1 mort de + c’est 1 de trop, le Gle OLIGUI doit taper du poing sur la table
Un peu plus d’un mois seulement après la mort de Karl Stecy AKUE ANGOUÉ (30 ans), survenue à Libreville, suite à des sévices infligés par des militaires, c’est dans la ville de sable, à Port-Gentil, que ces derniers auraient de nouveau sévi. Au Quartier chic de la ville, Lionel ROKEWA, âgé de plus de 20 ans, aurait été tabassé, puis «poignardé» par les forces armées, jusqu’à ce que mort s’en suive. Une sanction méritée suivant les agissements de ses assaillants présumés, pour avoir transgressé le couvre-feu, toujours en vigueur au Gabon de 00h à 5h00 du matin. Une situation inédite et incompréhensible qui devrait une fois pour toute interpeller l’autorité suprême de l’État.
C’est là un drame de plus, et peut-être bien celui de trop, qui devrait inciter le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA à taper du poing sur la table, pour ramener dans les rangs, ses troupes. Ces dernières critiquées au sein de l’opinion pour «se croire intouchables et au-dessus de la loi» tel que s’insurge une habitante de Libreville, quand ces dernières ne se donnent pas le droit de faire la loi. Choisissant d’infliger la sanction, plutôt que de livrer les contrevenants, aux mains de la justice.
«Ce sont des militaires du B2 qui avaient des barres de fer, des bois qui sont à l’origine de ce meurtre. On l’a retrouvé derrière Gasepga dehors hors de la glace», déplore le frère de la victime Dimitry BOUSSOUGOU, dont les propos ont été rapportés par “Info241.com”.
Bien pire que d’être privé d’électricité, d’eau ou de ses plantations, la perte d’un enfant, un frère, un père demeure l’épreuve la plus difficile à surmonter pour l’être humain, d’autant que d’autres n’arrivent pas toujours à la surmonter. Chef suprême des forces armées, le président de la Transition s’est montré attaché au bien-être de la population gabonaise et à la cohésion sociale. Rappelant à l’ordre le Syndicat national des travailleurs du secteur de l’eau et de l’électricité (Syntee+) ou encore en autorisant d’abattre les éléphants qui dévastent les plantations et menacent le bien-être de ses concitoyens.
Il est désormais attendu de lui qu’il rétablisse l’ordre et la sanction dans ses rangs pour que les gabonais retrouvent la confiance en leur forces armées, censées garantir leur sécurité et que la cohésion sociale soit une réalité. Car au-delà de la douleur, la famille qui réaffirme sa confiance au chef de l’État, regrette que «ceux qui suivent papa Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, veulent profiter du couvre-feu pour abuser de la population. Ils ont tabassé mon frère qui n’a opposé aucune résistance lorsqu’il a été attrapé. Ils lui ont cassé deux côtes après l’avoir poignardé», s’indigne le frère de la victime.