Société
Gabon /Baisse des coûts de loyers: la SNI sollicite le concours des banques locales
Prenant acte de la volonté du président de la Transition de réduire les coûts d’acquisition de logements sociaux, placés sous sa gestion, le Directeur général de la Société nationale immobilière (SNI), a tout d’abord identifié les verrous à lever pour y arriver. Au milieu des problématiques propre au secteur de l’immobilier, se dressent les difficultés financières qu’à connu le promoteur. En effet, contrainte d’assurer une certaine rentabilité, aux fins de poursuivre ses activités, la SNI qui ne souhaite pas investir le peu de ressources dont elle dispose «à perte». Elle sollicite à cet effet, le concours des banques locales pour des financements sur le long terme.
En effet, afin de répondre de manière concrète, à la volonté du Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Hermann KAMONOMONO envisage une option de location – vente sur des durées plus longues, de manière à proposer des mensualités de paiement plus abordables. Mais cela ne saurait être envisageable, au regard des délais très courts de remboursement des crédits accordés.
Or, pour mettre en pratique cette option sur une longue durée, «il nous faut avoir la capacité de financer nos programmes en fonds propres ou encore bénéficier de financements longs auprès des institutions bancaires. Malheureusement, il n’existe auprès des banques locales que des financements de courte durée, 3 ou 4 ans, 5 ans maximum», a-t-il regretté, lançant ainsi un appel aux établissements bancaires. Non sans se réjouir de l’annonce, par le président de la Fédération des entreprises gabonaises (FEG), Jean- Claude OYIMA, de la création prochaine d’une banque d’investissement, «car elle pourra régler considérablement la question du financement de la demande», a-t-il indiqué.
Pour le Directeur général de la SNI, il est bon d’identifier les blocus qui empêchent l’acquisition des logements sociaux par les couches les plus modestes de la population. Mais régler une situation ne suffit pas. Il faut créer ce qu’on peut appeler une cohérence de solutions», pour permettre l’éclosion de ce pan de l’immobilier gabonais.