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Gabon /Financement des bourses: 558 milliards de Fcfa décaissés par l’ANBG entre 2012 et 2022

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Vendredi 4 août 2023, le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Patrick MOUGUIAMA DAOUDA, a ouvert les activités commémoratives du 10e anniversaire en différé de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG). Occasion pour le membre du gouvernement de dresser le bilan et les perspectives de ladite structure, qui, créée en 2011, exécute la politique du gouvernement dans la gestion des étudiants boursiers gabonais.

S’agissant du bilan, l’ANBG peut se vanter d’avoir énormément travailler en une décennie d’existence; nonobstant les difficultés financières parfois rencontrées dans l’accomplissement des missions à elle confiée. En effet, en 10 ans, c’est 291 061 bourses qui ont été octroyées pour environ 150 mille (144 401) bénéficiaires. Dixit Sandra Flore MAMBARI PINZE epse ABESSOLO, ci-devant directrice générale de l’ANBG.

«558 milliards de francs CFA ont été décaissés pour le financement des bourses et accessoires de bourse de 2012 à 2022. Cela dénote du soutien sans précédent des plus hautes autorités de l’État, en tête desquelles le président de la République, Ali Bongo Ondimba, à la formation de la jeunesse gabonaise». Abordant le volet des perspectives, depuis 2021, suite à la refonte de l’ensemble des textes régissant son fonctionnement, l’ANBG a prise de nouvelles dispositions tenant compte des contraintes des personnes vivant avec un handicap, et lancé la plateforme e-bourse afin de faciliter la gestion de multiples demandes de bourses.

L’ANBG se projette une meilleure maîtrise de la dépense de bourse, la dotation de bourse selon les besoins réels du pays, laisser les étudiants choisir librement les établissements publics d’enseignement supérieur au Gabon et/ou établissements privés gabonais sollicités pour les filières non dispensées dans le public. Pour rappel, la prise en charge des étudiants gabonais par l’ANBG se caractérise sous diverses formes: le versement d’une allocation de frais de vie et d’entretien, le règlement des frais de scolarité, le règlement des dépenses de la couverture médicale, le paiement des frais de formation des centres d’entraînement, l’octroi des titres de transport, ainsi que l’allocation d’une indemnité pour les travaux de recherche.

Se réjouissant de ce bilan, Patrick MOUGUIAMA DAOUDA a néanmoins pointé les manquements enregistrés dans l’exécution du nouveau système d’octroi des bourses. «Si j’évoque les contorsions engendrées par le système de bourse actuel, c’est pour que nous changions véritablement de cap après 10 ans d’existence d’une structure remaniée dont l’objectif primordial est certes atteint remarquablement dans la modernisation de sa gestion, mais dans ses principes fondamentaux édités par le Président, Ali BONGO ONDIMBA, il y a une réorganisation qui nous interpelle tous. Le premier de ces principes, c’est notre volonté commune devrait à une plus grande justice sociale pour l’éducation dans notre jeunesse».

De fait, à l’étranger, le nombre d’étudiants est passé de 3 000 en 2019 et à 4 500 en 2022. Toute situation qui entraîne une dépense budgétaire annuelle étatique de plus de 29 milliards de francs CFA, tandis que pour l’ensemble de 30 000 boursiers locaux, cela représente 32 milliards de francs CFA, dont près de 9 milliards pour 7 000 boursiers dans les établissements privés du Gabon.

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