Société/Environnement
Paulette MISSAMBO “devrait se méfier de son entourage” d’après BILIE-BY-NZE
Profitant de l’échange-bilan de la récente tournée du gouvernement dans la province de la Nyanga (du 27 au 30 novembre dernier, ndlr), le vice-premier ministre en charge de l’Énergie et des ressources hydrauliques, Alain-Claude BILLIE-BY-NZE (ACBBN) a appelé la présidente de l’Union nationale (UN) à toiletter son entourage. En raison des propos tenus par cette leader de l’opposition lors de la rentrée politique de son parti, dimanche 27 novembre dernier à la chambre de commerce de Libreville.
Dans son allocution circonstancielle, la présidente de l’UN a invectivé. «Depuis le mois d’octobre 2018, une imposture, que nul ne conteste plus, s’est installée à la tête de l’État». Les Gabonais «peinent à savoir qui décide pour eux et pour le Gabon. (…) il ne fait aucun doute qu’en 2023, le rejet de ce régime sera encore plus franc qu’en 2016. La responsabilité de la classe politique, dans son ensemble, est d’entendre le pays et de lui offrir la perspective dont il a tant besoin. Pour l’opposition gabonaise et pour tous les patriotes soucieux du devenir de notre pays, le défi est de transformer le rejet du pouvoir en place en victoire électorale puis en alternance démocratique».
Comme une réponse du berger à la bergère, ACBBN a donc lancé à l’adresse de l’ancienne ministre de l’Education nationale sous feu Omar BONGO ONDIMBA, que «c’est un discours qui ne ressemble pas à Mme MISSAMBO. Elle devrait se méfier de son entourage. Car il me semble qu’elle est de plus en plus dans une forme de dérive». Et de poursuivre, que «l’invective ne mène à rien. Nous n’avons pas besoin d’invectives pour développer un pays». Rappellant sur ce que les questions électorales relèvent de la seule compétence du Chef de l’État en sa qualité de garant des institutions, ACBBN conclue en invitant l’opposition à s’adresser directement à Ali BONGO ONDIMBA. En effet «le gouvernement n’ira à aucune négociation sans la validation du sommet de l’État».
MEZ