Economie
Industrialisation : le Gabon, champion d’Afrique Centrale de 2010 à 2021
Selon le rapport “indice 2022 de l’industrialisation en Afrique”, publié le 24 novembre 2022 et rédigé par la Banque africaine de Développement (BAD), l’Union africaine (UA) et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), le Gabon a enregistré la plus forte progression, en matière d’industrialisation, de la sous – région d’Afrique Centrale. En Effet, avec un score de 0,5834 points en 2021, notre pays arrive en tête du classement, devant la Guinée Equatoriale qui, en 2010, figurait parmi les dix (10) pays les plus performants du continent noir.
Viennent ensuite la République démocratique du Congo (RDC), avec 0,5646 points ; le Congo (0,5322) ; le Cameroun (O,5300) ; le Tchad (0,4178) et la République centrafricaine (RCA), avec un score de 0,4018. Le classement continental, quant à lui, est encore dominé par l’Afrique du Sud, grâce à un score de 0,8404. Elle est suivie du Maroc, de l’Egypte, de la Tunisie, de l’île Maurice et de l’Eswatini.
«Le Gabon a connu un développement industriel constant depuis 2010, gagnant 6 places au classement de l’IIA. La baisse des réserves de pétrole a encouragé le gouvernement à accorder la priorité à d’autres secteurs. Il a mis l’accent sur la valorisation de son industrie du bois en exportant des produits sous des formes à plus forte valeur ajoutée, notamment le contreplaqué et les feuilles de placage. Le Gabon dispose également d’un secteur agroalimentaire en plein essor», peut-on lire dans le rapport, selon des dont les termes sont rapportés par nos confrères de “Le nouveau Gabon”.
Il est opportun de rappeler que l’indice de l’industrialisation en Afrique (IIA) vise à améliorer la connaissance sur les facteurs et les moteurs de développement industriel en Afrique. Ce rapport se base sur 19 indicateurs couvrant les performances manufacturières ; le capital, la main d’œuvre, l’environnement des affaires, les infrastructures et la stabilité macroéconomique. Une note est attribuée à chacun des pays étudiés sur une échelle de 0 (moins bonne) à 1 (meilleure).