Société
L’association Otima réjouit le “coeur” des enfants des centres d’accueil lors d’une journée récréative
Elle n’a duré que le temps d’une journée, le 12 novembre,2022, mais celle-ci a été bien loin d’être ordinaire pour les jeunes pensionnaires des centres d’accueil de Libreville. En prélude de la célébration de la journée des droits de l’enfant, le 20 novembre prochain, l’association Otima (le coeur en plusieurs langues dans la province du Haut-Ogooué) a organisé une journée récréative à l’endroit des enfants gabonais au ballon d’or.
Qu’ils soient des centres Ami Fidèle, SOS Mwana, Arc-en-ciel, AEODA, CAPEDS ou El Jireh, tous se sont retrouvés dans ce cadre où l’aire de jeux parée de structures gonflables, un stand de maquillage, baby-foot, des compétitions de football et de basket-ball, des stands gourmandises et un podium géant pour les prestations d’artistes avaient été apprêtés pour les accueillir dans un esprit bon enfant, de manière à graver ce moment dans leurs coeurs. Un objectif largement atteint bien au-delà de leur cible, les enfants. Puisque encadrants et responsables le reconnaissent de manière unanime.
«C’est une très belle action parce qu’elle permet aux enfants de s’épanouir, se distraire et de sortir un tant soit peu de leur quotidien un peu particulier pour rencontrer d’autres enfants comme eux», a confié la responsable du centre d’accueil El Jireh, Nicole PAMBO. Non sans remercier les organisateurs de cette journée, Noureddin et son épouse Léa BONGO VALENTIN, par ailleurs fondateurs de l’association Otima, dont l’une des missions est de se tenir aux côtés d es enfants gabonais dans plusieurs domaines de leur quotidien.
En effet, pour la vice présidente de l’association Otima, cette journée «est l’occasion d’appuyer sur pause et de rappeler que les enfants ont des droits et nous savons que ces enfants issus des centres d’accueil n’ont pas un quotidien facile et que tous les acteurs qui œuvrent dans le social, peuvent conjuguer leurs efforts pour améliorer le quotidien de ces enfants. L’objectif pour nous est de travailler sur des dossiers de fond, de sensibiliser de sorte que leur besoin à la santé, à l’éducation et aux loisirs soit facilité», a poursuivi Marie OBOUMADJOGO.
Au final, peu importe par qui est portée cette initiative, elle n’en demeure pas moins satisfaisante pour ces enfants qui ont pu sortir de leur quotidien et partager des moments heureux avec d’autres, tous ensemble. Leur épanouissement contribuera à en faire des bons citoyens, et celui-ci ne peut être revêtu d’une quelconque étiquette politique. D’autant qu’après 2 années d’existence, c’est bien pour les enfants gabonais qu’ont été mises en place l’accès au soin grâce à des consultations médicales gratuites, la fourniture de kits scolaires complets, la prise en charge de la scolarité dans des établissements publics ou privés, mais également dans la réfection des bâtiments des centres, tous portés par l’association Otima.