Société/Environnement
La HAC et Canal+Gabon veulent mettre terme au piratage audiovisuel
Comment lutter plus efficacement contre la piraterie ? Telle était la question principalement débattue mardi 25 octobre dernier au cours de la rencontre entre une délégation de Canal+ Gabon et la Haute autorité de la communication (HAC) au siège de ladite institution. Assisté pour la circonstance de ses collègues conseillers-membres Max Olivier OBAME, Guy Roger OMBANDA L’ENDIRA et Félicien BIVIGA KOUMBA ainsi que quelques collaborateurs, le président de la HAC, NGOYO MOUSSAVOU a longuement échangé au sujet du piratage audiovisuelle avec la délégation de Canal+ Gabon, opérateur officiant dans la commercialisation des bouquets de chaînes de télévision et de radio, conduite par EDOH SIGNON, directeur de Canal+ Gabon, qu’accompagnaient Me Edouard BLOCH, conseiller juridique de Canal+ international Volait DIALLO DAMAS, consultante, chargée des relations publiques à Canal+ Gabon. Les deux parties ont également évoqué la convention liant l’État gabonais, via la HAC, au Groupe Canal.
Canal+ Gabon a exposé au président de la HAC le bilan des actions qu’il mène jusqu’ici menées pour endiguer le piratage audiovisuel qui impacte les activités du groupe au Gabon. Des actions de lutte saluées et encouragées par la HAC. Pour information, le piratage audiovisuel c’est la diffusion illégale par certains opérateurs de distribution des contenus des bouquets, Canal+ sans en avoir préalablement acquis les droits. Il s’agit en clair d’une concurrence déloyale fortement préjudicable à Canal+ Gabon, Comme l’a souligné Me Edouard BLOCH, qui a, de fait, sollicité davantage de mesures dissuasives à l’encontre des opérateurs indélicats de la part du Régulateur gabonais des médias. La deuxième forme de piratage qui menace les activités commerciales de l’ensemble des opérateurs qui proposent des offres de télévision payantes, est
NGOYO MOUSSAVOU et ses hôtes se sont aussi appesanti sur l’utilisation de la technologie IPTV, une version de la télévision qui implique la diffusion et la réception de programmes par internet, via des boxes. Depuis quelques mois, Canal+ Gabon et la HAC menent des réflexions communes dont les conclusions ont conduit le régulateur gabonais des médias à travailler sur un projet de décision, dont les termes seront matérialisés incessamment, devant permettre l’interruption des flux des contenus audiovisuels piratés. L’échange entre la HAC et Canal+ Gabon s’est, pour conclure, intéressé à la convention qui lie l’opérateur audiovisuel international au régulateur gabonais des médias. L’institution a fait part à ses hôtes de sa volonté de réviser certains points de ladite convention, signée entre les deux parties en 2020; parmi lesquels la redevance. Cette révision devrait faire l’objet d’une analyse plus approfondie. À ce titre, un groupe de travail réunissant les représentants de la HAC et de Canal+ Gabon devrait rapidement se mettre au travail.
MEZ