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Gabon Egalité clôture le séminaire de formation des formateurs multisectoriels

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Le 13 octobre 2022, dans la salle polyvalente du ministère de la Justice, le séminaire sur la formation des formateurs multisectoriels, organisé dans le cadre du Programme Gabon Egalité, a refermé ses portes. En ce jour, le tour est revenu aux associations de défense des Droits des femmes d’être mises aux frais de la protection et l’assistance à apporter aux femmes victimes de violences conjugales.

Après trois (3) jours d’initiation, ce colloque animé par Josiane CORUZZI, directrice de l’association Solidarité femmes en Belgique, s’est achevé sur une note de satisfaction globale des participantes. Lesquelles y ont vu une grande opportunité d’apprendre à gérer les futurs centres d’accueil qui verront, très prochainement, le jour, notamment celui de Nzeng – Ayong.

Dans son discours de clôture, la ministre de la Justice, Erlyne Antonella NDEMBET épouse DAMAS, a rappelé que les associations sont un support du Gouvernement de la République. «C’est un échange entre vous et nous et tout ça pour le bien commun», a – t – elle déclaré.

Le membre du Gouvernement a poursuivi en soulignant que «c’est pour cela que nous avons fait cette politique publique : promouvoir les droits de la Femme, autonomiser la Femme, protéger la Femme. Voilà ce que le Président de la République veut pour son pays (…) que les femmes soient conscientes qu’elles ont un rôle important à jouer dans notre pays ».

Les participants, tout en remerciant les pouvoirs publics pour cette initiative, repartent avec le sentiment d’avoir beaucoup appris de ces trois jours de séminaire. « Il faut retenir le parcours de la victime de violences. Que faut – il faire, lorsqu’elle arrive ? (…) l’objectif est que les violences cessent. Pourquoi ? parce que l’on a un autre dialogue, celui de la parole », a déclaré la Sénatrice, magistrate et défenseure des droits des femmes, Honorine NZET BITEGHE.

Et la conseillère spéciale du Chef de l’Etat de lui emboîter le pas. « La personne qui souffre n’a pas forcément de séquelles sur elle mais, dans sa façon de communiquer et de vivre cette souffrance, le personnel des centres d’accueil doit être en mesure de bien l’encadrer et de voir cette souffrance », a souligné Saphy MOUBELET.

Par ailleurs, les femmes victimes de violences conjugales ne doivent pas penser qu’elles se doivent de continuer à endurer ces souffrances en raison des enfants : les encadreurs doivent être en mesure de donner à la victime une assistance qui doit lui permettre de s’en sortir, notamment, en la rendant plus autonome, afin qu’elle ne soit pas tentée de retourner auprès de son « bourreau ».

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