Société/Environnement
Conseil de sécurité de l’ONU: le Gabon donne une résonnance aux perspectives de l’Afrique et faire taire les armes
Depuis ce 06 octobre 2022, le Gabon assure pour un mois la présidence du conseil de sécurité des Nations Unies. Occasion pour le pays de donner une résonnance aux perspectives de l’Afrique et promouvoir son approche pour «faire taire les armes».
Par la voix de son ministre des affaires étrangères, Michael MOUSSA ADAMO, le Gabon réaffirmé son engagement en faveur de la paix. «Ce Conseil doit se saisir, au-delà du présent débat, de cette alarmante situation dont sont victimes plusieurs régions du continent africain, et y apporter de solutions urgentes à la mesure de la saignée et de la détresse qui découlent du financement des groupes armés et terroristes. L’ampleur de la tâche commande une riposte multidimensionnelle alliant sécurité et développement».
Durant sa mandature, le Gabon entend, en effet, donner de la voix à travers un plaidoyer notamment axé sur la question de la paix et de la sécurité en Afrique, et sur le renforcement de la lutte contre le financement des groupes armés et terroristes par le trafic illicite des ressources naturelles, le membre du gouvernement a profité de ce sommet de haut niveau pour rappeler la situation. Dixit Michael MOUSSA ADAMO, «le continent africain regorge d’innombrables ressources naturelles. Ces ressources qui font la fierté du continent sont malheureusement au cœur d’un trafic bien organisé qui contribue à semer la terreur au sein de nos villes et villages au centre desquels, les populations, de manière indiscriminée subissent les atrocités».
En clair, selon le ministre des Affaires étrangères : «le Gabon plaide pour que le Conseil de sécurité renforce ses mécanismes de répression des réseaux de financement des groupes armés en Afrique par le pillage des ressources naturelles et soutienne, sans réserve, les efforts ainsi que le plaidoyer du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, dans ce moment critique où le continent est en proie à la prolifération des groupes armés, aux assauts des groupes terroristes et d’autres menaces asymétriques à la paix et à la stabilité».
Plus qu’une occasion en or, c’est un moment hautement historique pour le Gabon de pouvoir enfin pousser, en étant aux avant-postes, à la mise en œuvre de plusieurs résolutions face aux problématiques qui minent le continent africain. D’où ce discours très prononcé du ministre gabonais des Affaires étrangères sur les conflits armés en Afrique et le terrorisme.
MEZ