Société/Environnement

HPO plaide pour des mesures d’accompagnement des entrepreneurs gabonais

Publié

sur

Politique, entrepreneuriat, vie privée, Hervé Patrick OPIANGAH s’est lâché au micro de notre confrère de “L’Union” ce 05 octobre 2022. Parmi les sujets abordés, certains ont nécessité que l’on s’y apesantisse, à l’instar des difficultés que rencontrent les entrepreneurs gabonais, qui peinent à exister sur l’échiquier des affaires nationales. Pour l’homme d’affaires, qui porte aussi une casquette politique, président de l’Union pour la démocratie et l’integration sociale (UDIS), la conjoncture seule ne suffit plus à l’expliquer, mais le problème réside plutôt dans la nécessité de faire participer les entrepreneurs locaux, quelles que soient leurs opinions, à l’effort économique auquel le Gabon et ses populations sont confrontés.

Reconnaissant du travail déjà abattu, l’entrepreneur encourage le gouvernement à aller plus loin dans son engagement en faveur des entrepreneurs gabonais. Car, Disposant d’entreprises locales exerçant dans mes secteurs de l’agriculture, l’alimentation animale, des mines et même du BTP avec l’entreprise SGTP-BTP, n’a jamais assure-t-il bénéficié d’un marché de l’État gabonais. Cela en dépit de la réalisation des ouvrages de qualité, dont la beauté  «raconte l’histoire du Gabon qui entreprend».

Insiste-t-il, «le problème aujourd’hui n’est pas tant la conjoncture internationale, ni même la situation économique de notre pays, car l’éclairci apparaît progressivement avec la prise en compte de sujets critiques tels que la dette intérieure. Le vrai problème réside dans la nécessité de faire participer les entrepreneurs locaux, quelles que soient leurs opinions, à l’effort économique auquel notre pays et nos populations sont confrontés».

Une contribution bien trop souvent freinée par la «jalousie», «l’hypocrisie», «l’animosité», qui apporte une difficulté supplémentaire à la réussite attendue dans le sillon de l’entrepreneuriat gabonais. Pour sa part, avec des entreprises qui recrutent entre 800 et 1000 gabonais aujourd’hui, Hervé OPOANGAH qui garantit que «[m]on engagement pour le Gabon est sans faille», avoue tout de même avoir «un seuil de tolérance face aux attaques». Car il ne saurait mettre la vie des siens en péril, par amour pour ce pays. «Voilà pour moi, le pas à ne pas franchir».

Mais pour en finir avec ces travers qui retiennent le Gabon de jouir d’un avenir radieux, à cause de ces travers qu’il traîne tel un boulet à son pied, tel un vieux sage, le parlementaire a indiqué la voie qui selon lui serait la meilleure. En effet, «toutes les forces vives de notre pays doivent pouvoir se retrouver, avoir le courage et le temps de se parler et de clarifier leurs différends, quels qu’ils soient. Parce que les silences pèsent comme des pierres. Et avec des pierres, on construit des murs. Or les murs séparent…».

Et comme une réponse rassurante du gouvernement à l’endroit des chefs d’entreprises, le Premier ministre Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA a reçu en audience ce même, une délégation du bureau exécutif de la Confédération patronale gabonaise (CPG) conduite par son président Henri Claude OYIMA. Avec laquelle, elle a passé en revue la vision et la feuille de route de la confédération. Arguant que «nous devons aider nos entreprises à être plus compétitives, à créer plus d’emplois pour bâtir ensemble une économie plus résiliente» réitérant ainsi l’engagement de son gouvernement à demeurer à l’écoute du secteur privé.

MEZ

Quitter la version mobile