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Agression au lycée Paul EMANE EYEGHE : le ministère public se saisit de l’affaire

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Dans une vidéo rapidement devenue virale sur les réseaux sociaux, un élève de 5e du lycée Paul EMANE EYEGHE d’Oloumi embastille copieusement son camarade beaucoup plus jeune visiblement. Cette scène qui se déroulee sous le regard médusé des autres élèves de la classe, a été filmée par une autre élève avec le propre téléphone portable de l’agresseur. Interpellé par la direction de l’établissement, ce dernier, qui pourrait répondre de ses actes devant le tribunal de Libreville, a momentanément été exclu pour trois (3) jours. Au terme de cette exclusion temporaire, il passera devant le conseil de discipline de l’établissement qui statuera sur son cas.

Au quotidien “L’Union” qui est allé à la rencontre des responsables du lycée Paul EMANE-EYEGHE ce 03 octobre 2022 pour recouper l’information, le censeur de la vie scolaire 1, Oswald NGOMO ABESSOLO, a expliqué que la scène s’est déroulée dans la journée du 28 septembre dernier autour de 11 heures en classe de 5e H. Arcel N’NA MEZOUGHE, un élève triplant de cette classe, 16 ans, chef de classe par intérim, aurait demandé à son jeune condisciple, Rénédi Hebena MASENGA, 13 ans, de se mettre à genoux au motif qu’il bavardait en classe avec un autre élève. Devant le refus de ce dernier d’obéir à l’ordre à lui intimé, d’autant que toute la classe bruissait de plusieurs élèves qui bavardaient tous, le « chef de classe » par intérim aurait vu rouge et commence à embastiller son jeune condisciple.

Non repus de cette première phase, Arcel N’NA MEZOUGHE passe à la seconde. L’ancien cette classe, est notamment soutenue par Pascaline C.I, une condisciple de classe, qui filme toute la scène avec le téléphone portable de l’agresseur. C’est cette vidéo qui est ensuite devenue virale sur les réseaux sociaux. À la lumière des explications données par les différentes parties devant la direction de l’établissement, l’ elève agresseur et la jeune fille qui a filmé la scène sont exclus pour trois (3) jours, en attendant le conseil de discipline comme nous l’indiquions plus haut. Un châtiment qui pourrait toutefois s’alourdir. Car à en croire le quotidien national, le ministère public, notamment la juridiction des mineurs se serait autosaisie de cet acte de violence et entendrait donc appliquer la loi.

MEZ

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