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Gabon /PAT /Tronçon Betsaïda- Fin goudron: la fin du calvaire

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Dernière étape du tour d’horizon des tronçons de route réalisés dans la capitale gabonaise, depuis l’avènement du Plan d’accélération de la transformation (PAT). L’axe routier Betsaïda – Fin goudron à Nzeng-Ayong, long de trois kilomètres. L’état de dégradation des routes, la formation de cratères géants et la rareté des moyens de transport ne sont plus qu’un douloureux souvenir pour les populations environnantes.

Fini, sur ce tronçon, la recherche de voies de contournement et/ou l’obligation d’emporter deux (2) paires de chaussures, lorsque l’on sort, le matin, pour vaquer à ses occupations. De Betsaïda à Fin goudron, au quartier Nzeng Ayong, en passant par Montalier, le bitumage des voiries urbaines a facilité la vie à de nombreux compatriotes.

«Nous n’avions pas accès aux taxis. Si la nuit, vous aviez un souci, comme un parent qui est très mal en point, c’était vraiment difficile. Sur ce plan, nous sommes satisfaits parce que la circulation est maintenant accessible», a déclaré Hugues Trésor, chauffeur de clando résident à Montalier depuis 1996.

Et Séverin, un gendarme retraité de 54 ans, habitant à Betsaïda, de renchérir que «la route n’était pas bonne, avec la poussière qui nous gênait beaucoup. Depuis que le goudron est arrivé, ça va beaucoup mieux».

Toutefois, à l’instar d’autres citoyens rencontrés dans différents quartiers de la capitale gabonaise, il est émis le souhait que le Gouvernement de la République se penche sur d’autres points qui font partie des besoins que les populations voudraient voir satisfaites, notamment celles relatives à l’eau, l’électricité, l’insécurité et les structures sanitaires.

«Nous n’avons pas d’eau, les compteurs tournent à vide. L’eau peut arriver seulement une fois dans le mois, un vendredi. Nous sommes obligés de creuser des puits pour nous laver. Pour la cuisine, nous sortons du quartier, munis de bidons, pour acheter de l’eau dans les lavages, à 100 francs CFA le bidon de 20 litres, la moitié pour celui de 10 litres et 25 FCFA le bidon de 5 litres. Imaginez la situation si vous avez 30 bidons à remplir», a conclu Hugues Trésor.

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